Dans l’affaire Télécran, un réalisateur a conclu un contrat de travail avec la société de production, malgré l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Le tribunal a jugé que ce contrat, bien que postérieur à la procédure, était valide et opposable à celle-ci, car il permettait à l’entreprise de poursuivre son activité. La prise d’acte de rupture par le réalisateur, justifiée par l’absence de paiement de salaire, a été reconnue comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse. La cour a confirmé les créances de rappel de salaires, tout en limitant la garantie de l’AGS à certaines sommes.
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