Les juges ont affirmé que les films pornographiques d’Andrew Blake, bien qu’appartenant à un genre souvent controversé, peuvent bénéficier de la protection du droit d’auteur si l’empreinte de la personnalité de l’auteur est identifiable. Cependant, dans cette affaire, l’originalité n’a pas été reconnue, le « porno chic » n’étant pas protégeable en soi. Les éléments esthétiques, tels que les décors et les poses, sont considérés comme des choix commerciaux plutôt que comme des créations artistiques. Ainsi, la protection du droit d’auteur s’applique uniquement aux œuvres qui manifestent une véritable originalité, indépendamment de leur genre ou de leur destination.
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