En cas de désaccord sur la version d’une œuvre cinématographique, il est recommandé au distributeur de formaliser son opposition par écrit. Dans le litige entre TF1 International et Spike Lee concernant « Miracle at Santa Anna », les juges ont noté que TF1 n’avait pas exprimé d’opposition à la durée du film lors de sa présentation. En promouvant la « version longue » de 2h35, TF1 a implicitement accepté cette version, renonçant ainsi à contester le dépassement de la durée contractuelle. Le producteur a obtenu 20 millions d’euros en dommages et intérêts, tandis que Spike Lee a reçu 1,5 million d’euros pour préjudice moral.
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