Une société de production a été condamnée à verser plus de 55 000 euros de dommages et intérêts pour avoir requalifié des CDD d’usage d’une journaliste en CDI. Selon la convention collective des journalistes, un CDD ne peut être utilisé que pour des missions temporaires clairement définies. Dans ce cas, les contrats ne précisaient pas la nature des tâches, laissant entendre que la journaliste était engagée pour des fonctions permanentes. La rupture de son contrat a été assimilée à un licenciement sans cause réelle, entraînant des indemnités conséquentes, y compris le remboursement des allocations chômage perçues.
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