Les embauches « de faveur » par le dirigeant, basées sur des relations plutôt que sur des compétences, ne nuisent à l’entreprise que si un préjudice est prouvé par des documents comptables. Dans cette affaire, les juges ont estimé qu’aucune légèreté blâmable ne pouvait être reprochée au dirigeant ayant engagé sa fille et sa compagne, malgré l’absence de diplômes. Les juges ont confirmé que les recrutements, bien que critiquables, n’étaient pas la cause des difficultés financières de l’entreprise, et ont débouté le salarié de ses demandes de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
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