La collecte des données personnelles par Uber, notamment via l’accès au carnet d’adresses des utilisateurs, soulève des questions de légalité. Selon la Loi Informatique et Libertés, le consentement éclairé de l’utilisateur est indispensable avant toute collecte. Or, l’utilisateur, en continuant d’utiliser l’application après notification, voit son consentement présumé, ce qui ne garantit pas une compréhension claire des finalités de cette collecte. De plus, les finalités évoquées par Uber manquent de précision et de légitimité, plaçant l’utilisateur dans l’incertitude quant à l’utilisation de ses données, ce qui contrevient aux exigences de loyauté et de transparence.
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