La protection des motifs de Street Art repose sur l’originalité des œuvres, reconnue par le droit d’auteur. La contrefaçon n’est retenue qu’en cas de similitudes marquées entre les créations. L’affaire « Space Chaton » illustre ce principe : un graffeur, Karim le H, a exposé des œuvres sur le thème des chats de l’espace, tandis qu’un autre graffeur, le H, a poursuivi pour contrefaçon. Les juges ont statué en faveur de Karim, soulignant que l’impression d’ensemble des graffitis était distincte. Cette décision rappelle la jurisprudence « Space invader », où l’originalité des créations est essentielle pour établir une protection juridique.
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