La publication sur les réseaux sociaux d’accusations précises concernant un homme politique, telles que des imputations de prise illégale d’intérêts, constitue une diffamation publique. Dans une affaire récente, le vice-président du gouvernement de la Polynésie française a obtenu gain de cause contre une membre de l’opposition pour des propos tenus sur Facebook, l’accusant d’avoir favorisé une société dont il est actionnaire. La Cour de cassation a rappelé que de telles imputations, en tant qu’elles portent atteinte à l’honneur d’un responsable public, peuvent être considérées comme des délits, soulignant ainsi les limites de la liberté d’expression.
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