Les personnes publiques, comme les élus, bénéficient d’une plus grande liberté d’expression en raison de leur fonction. Par exemple, un élu municipal a échappé à une condamnation pour diffamation après avoir critiqué un recteur de mosquée sur Facebook, le qualifiant de salafiste et l’accusant de désinformation. Selon l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, la liberté d’expression est protégée, surtout dans les discours politiques et d’intérêt général. Dans ce contexte, les propos de l’élu, bien qu’virulents, relèvent de l’opinion sur une doctrine religieuse et ne peuvent être considérés comme diffamatoires.
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