Une société en position dominante dans le secteur de la presse peut adopter des pratiques anticoncurrentielles, telles que le lancement d’un titre à tarif de prédation pour évincer un concurrent. L’Autorité de la concurrence a constaté que ce lancement n’était pas économiquement rationnel et visait uniquement à contrer l’arrivée d’un nouvel acteur. Le nouveau quotidien ne se distinguait pas de son concurrent, et son existence était éphémère, sans souci de rentabilité. La Cour de cassation a confirmé l’abus de position dominante, entraînant une amende de 3,5 millions d’euros, réduite de 60 % en raison des difficultés de la société.
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