Dans cette affaire, une salariée reconnue travailleur handicapé a sollicité un reclassement adapté à son état. L’employeur, la société Eurosud Communication, n’a pas démontré avoir sérieusement recherché des solutions, y compris un poste en télétravail, comme recommandé par le médecin du travail. Au lieu de cela, il a proposé des postes inadaptés, affirmant sans preuve l’impossibilité de reclassement. La cour a jugé que l’employeur n’avait pas respecté son obligation de reclassement, entraînant un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et a condamné l’entreprise à verser des dommages-intérêts à la salariée.
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