La rémunération de l’artiste interprète est régie par l’article L.212-3 du code de la propriété littéraire et artistique, qui exige une autorisation écrite pour la fixation, la reproduction et la communication de sa prestation. Selon les circonstances, cette rémunération peut être qualifiée de salaire (ou cachet) lorsque l’artiste se produit en direct, ou de redevance lorsque son enregistrement est exploité sans sa présence physique. Dans ce dernier cas, la rémunération est liée aux ventes de l’enregistrement, distincte d’un salaire initial, illustrant ainsi la dualité des modes de rémunération dans le secteur artistique.
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