M [Y] conteste les prélèvements effectués par l’URSSAF sur sa pension de retraite complémentaire, arguant qu’ils ne sont pas justifiés. Le tribunal, après examen, conclut que cette pension n’est pas assujettie à la contribution litigieuse. Il ordonne le remboursement de 21 801,60 euros, correspondant aux sommes prélevées depuis le 3 janvier 2019, avec intérêts à partir du 3 janvier 2022. Bien que la demande d’injonction de cessation des prélèvements soit rejetée, l’URSSAF est condamnée à verser 1 000 euros à M [Y] pour ses frais de justice, en plus des dépens de l’instance.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la base légale pour le remboursement des contributions indûment perçues par l’URSSAF ?La base légale pour le remboursement des contributions indûment perçues par l’URSSAF se trouve dans l’article L. 243-6 du Code de la sécurité sociale. Cet article stipule que : « Le remboursement des sommes indûment perçues est possible dans la limite de trois ans avant la première demande de remboursement. » Ainsi, dans le cas de M [Y], il a été établi que la pension de retraite versée par son ancien employeur n’était pas assujettie à la contribution prévue à l’article L. 137-11-1 du même code. Par conséquent, l’URSSAF a perçu cette contribution à tort. M [Y] peut donc demander le remboursement des sommes prélevées à compter du 3 janvier 2019, date de sa première demande, conformément à la limitation de trois ans. Quelles sont les conséquences de la cessation de prélèvement de la contribution litigieuse ?La cessation de prélèvement de la contribution litigieuse a été confirmée par le tribunal, qui a noté que cette contribution n’était plus perçue depuis le 31 décembre 2020. Cela signifie qu’il n’y a plus lieu d’ordonner la fin de son prélèvement, car la situation a déjà été régularisée. L’article L. 137-11-1 du Code de la sécurité sociale précise que : « Les pensions de retraite complémentaires ne sont pas soumises à la contribution lorsque le versement n’est pas conditionné à l’achèvement de la carrière. » Dans ce contexte, le tribunal a jugé qu’il n’était pas nécessaire d’ordonner la cessation des prélèvements, puisque ceux-ci avaient déjà été arrêtés. Comment sont déterminés les frais de justice et les dépens dans cette affaire ?Les frais de justice et les dépens sont régis par l’article 700 du Code de procédure civile, qui dispose que : « La partie perdante peut être condamnée à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés par celle-ci et non compris dans les dépens. » Dans cette affaire, le tribunal a décidé de mettre à la charge de l’URSSAF d’Ile de France la somme de 1 000 euros au titre des frais exposés par M [Y]. De plus, l’article 696 du même code stipule que : « Les dépens de l’instance sont à la charge de la partie perdante. » Ainsi, l’URSSAF a également été condamnée à payer les entiers dépens de l’instance, ce qui inclut tous les frais liés à la procédure judiciaire. |
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