Rejet de pourvoi et condamnation aux dépens dans un litige commercial

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Rejet de pourvoi et condamnation aux dépens dans un litige commercial

L’Essentiel : La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la société Crédit Industriel et Commercial, considérant que les moyens de cassation n’étaient pas suffisants. En conséquence, cette société a été condamnée aux dépens, devant couvrir les frais de la procédure. De plus, la Cour a statué en faveur de Poor Devil Wines, ordonnant à Crédit Industriel et Commercial de verser 3 000 euros en indemnisation, conformément à l’article 700 du code de procédure civile. Cette décision a été rendue par la chambre commerciale le 15 janvier 2025, signée par Mme Schmidt, conseiller doyen.

Rejet du pourvoi

La Cour de cassation a décidé de rejeter le pourvoi formé par la société Crédit Industriel et Commercial. Les moyens de cassation invoqués n’ont pas été jugés suffisants pour entraîner une cassation de la décision attaquée.

Condamnation aux dépens

En conséquence de ce rejet, la société Crédit Industriel et Commercial a été condamnée aux dépens, ce qui implique qu’elle doit couvrir les frais liés à la procédure.

Indemnisation de Poor Devil Wines

La Cour a également statué sur la demande d’indemnisation formulée par la société Poor Devil Wines. La société Crédit Industriel et Commercial a été condamnée à verser la somme de 3 000 euros à Poor Devil Wines, en application de l’article 700 du code de procédure civile.

Décision de la Cour de cassation

Cette décision a été prise par la chambre commerciale, financière et économique de la Cour de cassation, lors d’une audience publique le quinze janvier deux mille vingt-cinq. Elle a été signée par Mme Schmidt, conseiller doyen, en remplacement de M. Vigneau, président empêché, ainsi que par le conseiller rapporteur et le greffier, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Q/R juridiques soulevées :

Quels sont les moyens de cassation et leur impact sur la décision attaquée ?

Les moyens de cassation sont des arguments juridiques invoqués par une partie pour contester une décision rendue par une juridiction inférieure.

Dans le cas présent, la Cour de cassation a jugé que les moyens de cassation invoqués ne sont pas de nature à entraîner la cassation de la décision attaquée.

Cela signifie que les arguments présentés n’ont pas été jugés suffisamment solides pour justifier une révision de la décision.

L’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile précise que :

« Le pourvoi en cassation n’est recevable que si la décision attaquée a été rendue en dernier ressort, sauf dans les cas où la loi en dispose autrement. »

Ainsi, la Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi, confirmant ainsi la validité de la décision initiale.

Quelles sont les conséquences financières de la décision de la Cour ?

La décision de la Cour de cassation a également des implications financières pour les parties impliquées.

En effet, la Cour a condamné la société Crédit Industriel et Commercial aux dépens, ce qui signifie qu’elle devra supporter les frais de la procédure.

L’article 696 du code de procédure civile stipule que :

« La partie qui succombe est condamnée aux dépens. »

De plus, en application de l’article 700 du code de procédure civile, la Cour a rejeté la demande formée par la société Crédit Industriel et Commercial.

Cet article précise que :

« Dans toutes les instances, le juge peut condamner la partie perdante à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés non compris dans les dépens. »

Ainsi, la société Crédit Industriel et Commercial a été condamnée à verser à la société Poor Devil Wines la somme de 3 000 euros, ce qui illustre l’application de cet article.

Quelles sont les dispositions procédurales suivies par la Cour de cassation ?

La décision a été prise par la Cour de cassation, chambre commerciale, financière et économique, conformément aux règles de procédure établies.

Les articles 452, 456 et 1021 du code de procédure civile encadrent le fonctionnement de la Cour.

L’article 452 précise que :

« La décision est rendue par la formation de jugement qui a entendu l’affaire. »

L’article 456 indique que :

« Le jugement est motivé, sauf dans les cas où la loi en dispose autrement. »

Enfin, l’article 1021 stipule que :

« Le greffier dresse le procès-verbal de l’audience et en assure la conservation. »

Dans ce cas, la Cour a jugé que la décision ne nécessitait pas de motivation supplémentaire, ce qui est conforme aux dispositions légales.

COMM.

HM

COUR DE CASSATION
______________________

Audience publique du 15 janvier 2025

Rejet non spécialement motivé

M. VIGNEAU, président

Décision n° 10009 F

Pourvoi n° R 23-19.242

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

_________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE, DU 15 JANVIER 2025

La société Crédit Industriel et Commercial (CIC), société anonyme, dont le siège est [Adresse 1], a formé le pourvoi n° R 23-19.242 contre l’arrêt rendu le 31 mai 2023 par la cour d’appel de Paris (pôle 5, chambre 6), dans le litige l’opposant à la société Poor Devil Wines, société civile d’exploitation agricole, dont le siège est [Adresse 2], défenderesse à la cassation.

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de M. Calloch, conseiller, les observations écrites de la SARL Le Prado – Gilbert, avocat de la société Crédit Industriel et Commercial, de la SCP Piwnica et Molinié, avocat de la société Poor Devil Wines, après débats en l’audience publique du 19 novembre 2024 où étaient présents M. Vigneau, président, M. Calloch, conseiller rapporteur, Mme Schmidt, conseiller doyen, et Mme Sezer, greffier de chambre,

la chambre commerciale, financière et économique de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

1. Les moyens de cassation, qui sont invoqués à l’encontre de la décision attaquée, ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

2. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’y a donc pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne la société Crédit Industriel et Commercial aux dépens ;

En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par la société Credit Industriel et Commercial et la condamne à payer à la société Poor Devil Wines la somme de 3 000 euros ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, chambre commerciale, financière et économique, et prononcé en l’audience publique du quinze janvier deux mille vingt-cinq et signé par Mme Schmidt, conseiller doyen en ayant délibéré, en remplacement de M. Vigneau président, empêché, le conseiller rapporteur et le greffier conformément aux dispositions des articles 452, 456 et 1021 du code de procédure civile.


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