Le Conseil d’Etat a rejeté le recours de la société Suisse de radiodiffusion et télévision, visant à annuler la convention du 8 octobre 2001 entre L’ARCOM et Métropole Télévision. Cette convention établit les obligations pour le service de télévision M6, notamment en matière de diffusion par satellite en Suisse, incluant des publicités adaptées au marché local. Le Conseil d’Etat a également écarté les arguments relatifs à la violation de la convention européenne sur la télévision transfrontière, affirmant la légitimité des dispositions prises.. Consulter la source documentaire.
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Quel recours a été rejeté par le Conseil d’Etat ?Le Conseil d’Etat a rejeté le recours de la société Suisse de radiodiffusion et télévision. Cette société demandait l’annulation d’une convention qui avait été conclue le 8 octobre 2001. Cette convention avait été signée entre l’ARCOM et la société Métropole Télévision. Elle fixait des obligations particulières pour le service de télévision M6, notamment en ce qui concerne sa diffusion par satellite en Suisse. Quelles étaient les obligations fixées par la convention ?Les obligations fixées par la convention concernaient principalement la diffusion de M6 par satellite en Suisse. Cela incluait des messages publicitaires spécifiques adaptés au marché suisse. Ces obligations visaient à garantir que le contenu diffusé soit conforme aux attentes et aux réglementations en vigueur en Suisse. Cela permettait également de protéger le marché audiovisuel local tout en permettant la diffusion de chaînes étrangères. Quels moyens ont été écartés par le Conseil d’Etat ?Le Conseil d’Etat a écarté les moyens tirés de la méconnaissance de la convention européenne sur la télévision transfrontière. Cela signifie que les arguments avancés par la société Suisse de radiodiffusion et télévision n’ont pas été jugés valables. Cette décision souligne l’importance de la réglementation en matière de télévision transfrontière et la nécessité de respecter les conventions établies entre les différents pays. Le Conseil d’Etat a ainsi affirmé la légitimité de la convention conclue entre l’ARCOM et Métropole Télévision. Quelle est la date de la décision du Conseil d’Etat ?La décision du Conseil d’Etat a été rendue le 21 novembre 2003. Cette date est significative car elle marque un moment clé dans le cadre des relations entre les diffuseurs de télévision et les réglementations nationales. La décision a également des implications pour la manière dont les chaînes de télévision peuvent opérer au-delà des frontières, en particulier dans le contexte de la télévision par satellite. Cela a des répercussions sur la diffusion de contenus audiovisuels en Europe. Quel est le contexte de cette jurisprudence ?Cette jurisprudence s’inscrit dans le cadre des réglementations sur la télévision transfrontière, qui visent à harmoniser les règles de diffusion entre les pays. Le Conseil d’Etat, en tant qu’organe juridictionnel, joue un rôle déterminant dans l’interprétation et l’application de ces règles. Le contexte de cette décision est également lié à l’évolution des technologies de diffusion, notamment la télévision par satellite, qui a permis une plus grande accessibilité des chaînes étrangères dans des pays comme la Suisse. Cela soulève des questions sur la protection des marchés audiovisuels locaux et la concurrence. |
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