L’Essentiel : La procédure de redressement judiciaire a été ouverte par le tribunal de commerce de Briey le 21 novembre 2024, en raison des difficultés financières d’une entreprise. Le 16 janvier 2025, un avocat représentant un créancier a demandé la radiation de la procédure, arguant que les conditions pour poursuivre l’affaire n’étaient plus réunies. La cour a statué par un arrêt de défaut, ordonnant la radiation de l’affaire du registre. Toutefois, elle a précisé que cette radiation ne faisait pas obstacle à la poursuite de l’instance, sous réserve de fournir les justifications nécessaires concernant les diligences non accomplies.
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Contexte de la ProcédureLa procédure de redressement judiciaire a été ouverte par le tribunal de commerce de Briey le 21 novembre 2024. Cette décision a été prise dans le cadre d’une situation financière difficile rencontrée par une entreprise, nécessitant une réorganisation de ses dettes et de ses opérations. Demande de RadiationLe 16 janvier 2025, un avocat représentant une partie impliquée dans l’affaire a sollicité la radiation de la procédure. Cette demande a été motivée par des raisons juridiques spécifiques, indiquant que les conditions pour poursuivre l’affaire n’étaient plus réunies. Décision de la CourLa cour a statué par un arrêt de défaut, prononcé publiquement et mis à disposition au greffe. Elle a ordonné la radiation de l’affaire, ce qui signifie que celle-ci a été retirée du registre des affaires en cours. Toutefois, la cour a précisé que cette radiation ne faisait pas obstacle à la poursuite de l’instance, sous réserve que les justifications nécessaires soient fournies concernant les diligences non accomplies. Signataires de l’ArrêtL’arrêt a été signé par un conseiller faisant fonction de président à la Cour d’Appel de Nancy, ainsi que par un greffier. Ces signataires ont officialisé la décision de radiation, marquant ainsi la fin de la procédure en cours, tout en laissant la porte ouverte à une éventuelle reprise de l’affaire si les conditions le permettent. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la procédure de radiation d’une affaire en cours ?La radiation d’une affaire en cours est régie par l’article 450 du Code de procédure civile. Cet article stipule, dans son alinéa 2, que « le juge peut, d’office ou à la demande d’une partie, ordonner la radiation d’une affaire du rôle lorsque les diligences nécessaires à son instruction n’ont pas été accomplies dans le délai imparti ». Dans le cas présent, la Cour a ordonné la radiation de l’affaire suite à la demande formulée par l’avocat d’une des parties. Cette décision de radiation entraîne le retrait de l’affaire du rang des affaires en cours, mais il est important de noter qu’elle ne fait pas obstacle à la poursuite de l’instance. En effet, l’affaire peut être remise au rôle sur justifications de l’accomplissement des diligences dont le défaut a entraîné la radiation. Quelles sont les conséquences de la radiation d’une affaire ?La radiation d’une affaire a plusieurs conséquences juridiques, comme le précise l’article 450 du Code de procédure civile. Tout d’abord, la radiation entraîne le retrait de l’affaire du rang des affaires en cours. Cela signifie que l’affaire ne sera plus examinée par le tribunal tant qu’elle n’aura pas été remise au rôle. Cependant, la radiation ne met pas fin à l’instance. L’article mentionne également que l’affaire peut être réinscrite au rôle, à condition que la partie concernée justifie avoir accompli les diligences nécessaires. Ainsi, la radiation est une mesure qui permet de suspendre temporairement l’examen d’une affaire, tout en laissant la possibilité de la reprendre ultérieurement. Quelles sont les conditions pour remettre une affaire au rôle après radiation ?Pour remettre une affaire au rôle après radiation, il est nécessaire de respecter certaines conditions, comme l’indique l’article 450 du Code de procédure civile. La partie qui souhaite réinscrire l’affaire doit justifier de l’accomplissement des diligences dont le défaut a entraîné la radiation. Cela implique que la partie doit démontrer qu’elle a pris les mesures nécessaires pour faire avancer l’affaire, telles que la production de pièces, la réalisation d’actes de procédure ou toute autre action requise par le tribunal. Il est donc essentiel de fournir des preuves tangibles de ces diligences pour que la demande de remise au rôle soit acceptée par le juge. En résumé, la remise au rôle après radiation est conditionnée par la preuve de l’accomplissement des diligences nécessaires à l’instruction de l’affaire. |
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
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COUR D’APPEL DE NANCY
CINQUIEME CHAMBRE COMMERCIALE
ARRÊT N° /25 DU 05 FEVRIER 2025
Numéro d’inscription au répertoire général :
N° RG 24/01053 – N° Portalis DBVR-V-B7I-FLWL
Décision déférée à la Cour :
ordonnance du Président du tribunal de commerce de NANCY, R.G. n° , en date du 22 avril 2024,
APPELANTE :
S.A.S. SMARTECO prise en la personne de son représentant légal pour ce domicilié, [Adresse 2] [Adresse 3]
Représentée par Me Valérie BACH-WASSERMANN, avocat au barreau de NANCY
INTIMÉE :
S.A.S. ECO MONT SAINT MARTIN prise en la personne de ses dirigeants pour ce domicilés audit siège
[Adresse 1]
régulièrement saisie par exploit d’huissier du 30 juillet 2024 ( prcès- verbal de recherches infructueuses) et n’ayant pas constitué avocat
COMPOSITION DE LA COUR :
En application des dispositions des articles 786 et 907 du Code de Procédure Civile, l’affaire a été débattue le 05 Février 2025, en audience publique, les avocats ne s’y étant pas opposés, devant devant Monsieur Benoit JOBERT, magistrat honoraire, Président d’audience et chargé du rapport ;
Ce magistrat a rendu compte des plaidoiries dans le délibéré de la Cour, composée de :
Monsieur Olivier BEAUDIER, Conseiller,
Monsieur Jean-Louis FIRON Conseiller
Monsieur Benoit JOBERT, magistrat honoraire
Greffier, lors des débats : Monsieur Ali ADJAL.
A l’issue des débats, le magistrat honoraire faisant fonction de président a annoncé que la décision serait rendue par mise à disposition au greffe le 05 Février 2025, en application du deuxième alinéa de l’article 450 du code de procédure civile ;
ARRÊT : défaut, rendu par mise à disposition publique au greffe le 05 Février 2025, par Monsieur Ali ADJAL, Greffier, conformément à l’article 450 alinéa 2 du Code de Procédure Civile ;
signé par M.Olivier BEAUDIER, Conseiller à la cinquième chambre commerciale, faisant fonction de président , et par Monsieur Ali ADJAL, Greffier ;
Copie exécutoire délivrée le à
Copie délivrée le à
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Vu le jugement d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire prononcé par le tribunal de commerce de Briey du 21/11/2024 ;
Vu le courrier en date du 16/01/25 dans lequel Me [C], sollicite la radiation de l’affaire ;
Qu’il convient de prononcer la radiation de l’affaire ;
LA COUR, statuant par arrêt de défaut prononcé publiquement par mise à disposition au greffe, conformément aux dispositions de l’article 450 alinéa 2 du Code de procédure civile,
Ordonne la radiation de la présente affaire ;
Dis que cette radiation emporte retrait de l’affaire du rang des affaires en cours, mais ne fait pas obstacle à la poursuite de l’instance après remise au rôle sur justifications de l’accomplissement des diligences dont le défaut a entraîné la radiation
Le présent arrêt a été signé par M.Olivier BEAUDIER, Conseiller à la cinquième chambre commerciale, faisant fonction de président , à la Cour d’Appel de NANCY, et par M. Ali ADJAL, Greffier auquel la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.
LE GREFFIER, LE CONSEILLER FAISANT FONCTION DE PRÉSIDENT,
Minute en deux pages.
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