Il est difficile d’obtenir la protection par le droit d’auteur, de photographies utilisant des techniques classiques et banales de prise photo.
Dans cette affaire, les juges n’ont pas accordé de protection à des photographies de plats culinaires, en dépit du fait que les photographies aient été réalisées par un photographe professionnel. Ce dernier avait mis en avant une impression d’ensemble évoquant « une ambiance japonisante faite de sobriété, de simplicité et de l’esprit zen qui caractérise l’aspect minimaliste de la gastronomie japonaise », mais les juges ont considéré que lesdites photographies ne traduisaient en rien un parti pris esthétique et l’empreinte de la personnalité de leur auteur mais au contraire relevaient de techniques classiques et banales de la photographie.
Mots clés : Protection des photographies
Thème : Protection des photographies
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Tribunal de Grande Instance de Paris | Date : 15 janvier 2010 | Pays : France