Mme [K] [R] a été recrutée par l’Office Public de l’Habitat [Localité 8] Métropole Habitat en 2007. Elle a évolué vers le poste de responsable du service développement du patrimoine en 2014 et est devenue déléguée syndicale en 2018. En 2019, une sanction disciplinaire a conduit à une mise à pied de trois jours, contestée par Mme [R]. Après une procédure judiciaire, le conseil de prud’hommes a jugé la sanction justifiée. En 2023, un accord de médiation a été signé, mettant fin au litige, avec un versement de 5 000 euros pour frais de justice.. Consulter la source documentaire.
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Quel est le poste occupé par Mme [R] depuis le 1er janvier 2014 ?Depuis le 1er janvier 2014, Mme [R] occupe le poste de responsable du service développement du patrimoine. Elle est également déléguée syndicale du Syndicat Autonome du Personnel de [Localité 8] Métropole Habitat depuis le 6 décembre 2018. Quand Mme [R] a-t-elle été convoquée à un entretien préalable à une sanction disciplinaire ?Mme [R] a été convoquée à un entretien préalable à une sanction disciplinaire le 15 février 2019. Cette convocation a abouti à une mise à pied de trois jours, les 11, 12 et 13 mars 2019. Quelle a été la réaction de Mme [R] face à la sanction disciplinaire ?Mme [R] a contesté la sanction par courrier le 5 avril 2019, demandant son retrait et le paiement de son salaire. Elle a saisi le conseil de prud’hommes du Mans le 10 février 2021 pour annuler la mise à pied. Quel a été le jugement du conseil de prud’hommes concernant la mise à pied ?Le 16 septembre 2022, le conseil de prud’hommes a jugé que la mise à pied était justifiée. Il a débouté Mme [R] de ses demandes de retrait de sanction et de paiement de salaire. Quelles ont été les conséquences financières pour Mme [R] suite au jugement ?Le conseil de prud’hommes a condamné Mme [R] à verser 400 euros à l’OPH au titre de l’article 700 du code de procédure civile. Cette somme était due à l’OPH suite à la contestation de la sanction. Quand Mme [R] a-t-elle interjeté appel de la décision du conseil de prud’hommes ?Mme [R] a interjeté appel le 21 octobre 2022. Le 16 octobre 2023, une ordonnance de médiation a été émise, et un protocole d’accord a été signé le 22 février 2024. Quel était le contenu de l’accord de médiation signé par Mme [R] ?Dans l’accord de médiation, Mme [R] a renoncé à ses demandes contre l’OPH concernant la mise à pied. Elle a accepté un versement de 5 000 euros pour frais de justice, tandis que l’OPH a renoncé à la somme de 400 euros initialement due par Mme [R]. Quelle a été la décision de la cour concernant l’homologation de l’accord de médiation ?Le 21 août 2024, la cour a prononcé l’ordonnance de clôture et a fixé l’audience pour le 3 septembre 2024. Les parties ont demandé l’homologation de l’accord de médiation, ce qui a été accepté par la cour, entraînant l’extinction de l’instance. Quel article du code de procédure civile concerne la force exécutoire de l’accord des parties ?L’article 384 du code de procédure civile prévoit qu’il appartient au juge de donner force exécutoire à l’acte constatant l’accord des parties. Cela s’applique que l’accord ait été conclu devant le juge ou hors sa présence. Quel est le fondement juridique du désistement d’appel de Mme [R] ?Sur le fondement de l’article 401 du code de procédure civile, la cour constate le désistement d’appel de Mme [R]. Ce désistement a été accepté par la partie adverse, ce qui a permis d’homologuer l’accord intervenu entre les parties. |
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