Liberté et soins psychiatriques : enjeux de l’hospitalisation sans consentement – Questions / Réponses juridiques

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Liberté et soins psychiatriques : enjeux de l’hospitalisation sans consentement – Questions / Réponses juridiques

Mademoiselle [P] a été admise en hospitalisation sans consentement le 16 novembre 2024, à la demande de sa mère, en raison de troubles psychiques graves. Deux certificats médicaux ont été établis, soulignant des comportements suicidaires et un trouble de la personnalité. Le directeur de l’établissement a décidé de maintenir l’hospitalisation le 18 novembre, décision confirmée par le juge des libertés, qui a jugé l’hospitalisation justifiée. Les évaluations médicales ont confirmé la nécessité d’une surveillance constante, rendant impossible un consentement éclairé. La décision est susceptible d’appel dans un délai de 10 jours, avec exécution provisoire.. Consulter la source documentaire.

Quelle est la nature de l’action en paiement engagée par la société Banque Populaire Val de France ?

L’action en paiement engagée par la société Banque Populaire Val de France est fondée sur la défaillance de l’emprunteuse, Mme [P], dans le remboursement de son crédit à la consommation.

Selon l’article L. 312-39 du Code de la consommation, en cas de défaillance de l’emprunteur, le prêteur peut exiger le remboursement immédiat du capital restant dû, majoré des intérêts échus mais non payés.

Cette action doit être formée dans un délai de deux ans à compter du premier incident de paiement non régularisé, conformément à l’article R. 312-35 du même code.

Dans cette affaire, la société Banque Populaire Val de France a engagé son action le 15 septembre 2022, ce qui est antérieur à l’expiration du délai de forclusion, puisque le premier incident de paiement non régularisé a été fixé au 4 octobre 2020.

Ainsi, l’action en paiement est recevable et fondée, permettant à la banque de réclamer les sommes dues par Mme [P].

Quelles sont les conséquences de la forclusion sur l’action en paiement ?

La forclusion est une notion juridique qui désigne la perte d’un droit en raison de l’expiration d’un délai. Dans le cadre des actions en paiement, la forclusion peut entraîner l’irrecevabilité de la demande du créancier.

L’article R. 312-35 du Code de la consommation stipule que les actions en paiement doivent être formées dans les deux ans suivant l’événement qui leur a donné naissance, sous peine de forclusion.

Dans cette affaire, le tribunal a initialement déclaré l’action de la société Banque Populaire Val de France irrecevable pour cause de forclusion, en considérant que le premier incident de paiement devait être fixé au 4 août 2020.

Cependant, la cour a infirmé cette décision, établissant que le premier incident de paiement non régularisé était en réalité le 4 octobre 2020.

Ainsi, l’action en paiement n’était pas forclose, permettant à la société Banque Populaire Val de France de poursuivre sa demande de remboursement.

Comment se calcule le montant de la créance due par Mme [P] ?

Le montant de la créance due par Mme [P] est calculé en tenant compte du capital restant dû, des échéances impayées et des intérêts.

L’article L. 312-39 du Code de la consommation permet au prêteur d’exiger le remboursement immédiat du capital restant dû, majoré des intérêts échus mais non payés.

Dans cette affaire, la société Banque Populaire Val de France a établi que Mme [P] devait :

– 11 132,07 euros au titre du capital restant dû,
– 2 579,60 euros au titre des échéances impayées.

Cela donne un total de 13 711,67 euros.

De plus, les intérêts au taux contractuel de 5,62 % s’appliquent à cette somme à compter du 15 septembre 2022, date de l’assignation.

Ainsi, le montant total de la créance est constitué de ces éléments, conformément aux dispositions légales applicables.

Quelles sont les implications de l’indemnité de résiliation dans ce litige ?

L’indemnité de résiliation est une somme que le prêteur peut demander en cas de défaillance de l’emprunteur, en vertu des stipulations contractuelles.

L’article 1231-5 du Code civil permet au juge de modérer ou réduire la pénalité prévue au contrat si elle est manifestement excessive.

Dans cette affaire, la société Banque Populaire Val de France a demandé une indemnité de résiliation de 890,56 euros, correspondant à 8 % du capital restant dû.

Cependant, la cour a jugé que cette indemnité était manifestement excessive au regard du bénéfice déjà retiré par le prêteur.

Elle a donc réduit l’indemnité à 300 euros, assortie des intérêts au taux légal à compter de la décision.

Cette décision souligne l’importance de l’équilibre contractuel et de la protection des emprunteurs contre des pénalités excessives.

Quelles sont les conséquences des dépens et des frais irrépétibles dans cette affaire ?

Les dépens et les frais irrépétibles sont des sommes que la partie perdante doit payer à la partie gagnante pour couvrir les frais engagés dans le cadre du procès.

L’article 699 du Code de procédure civile stipule que la partie perdante est condamnée aux dépens, qui comprennent les frais de justice et d’avocat.

Dans cette affaire, Mme [P] a été condamnée aux dépens de première instance et d’appel, suite à sa défaite.

De plus, la cour a fixé la somme à mettre à la charge de Mme [P] pour les frais non compris dans les dépens à 800 euros, conformément aux dispositions de l’article 700 du Code de procédure civile.

Ces décisions visent à garantir que la partie gagnante soit indemnisée pour les frais engagés, tout en respectant les principes d’équité et de justice dans le cadre des procédures judiciaires.


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