L’Essentiel : Le tribunal de commerce de Montpellier a rendu une décision clé le 13 avril 2022, dans le cadre d’une affaire impliquant la SARL DIAMANT GMC. Le 7 mars 2024, Maître [F] [D], liquidateur judiciaire, a interjeté appel, marquant une étape déterminante. Par la suite, une ordonnance d’injonction a été émise le 19 septembre 2024, demandant la régularisation de la procédure suite à la liquidation judiciaire de la SAS. En raison de l’absence de diligences, l’affaire a été radiée, mais pourra être réinscrite sous condition de justifications, notamment concernant la SAS VILLA LAULEA.
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Contexte JuridiqueLes articles 381 et 801 du code de procédure civile sont invoqués dans le cadre de cette affaire, établissant le cadre légal pour les procédures judiciaires en cours. Décision du Tribunal de CommerceLe tribunal de commerce de Montpellier a rendu une décision le 13 avril 2022, qui constitue un élément clé dans le déroulement de l’affaire. Appel InterjetéLe 7 mars 2024, Maître [F] [D], en tant que liquidateur judiciaire de la SARL DIAMANT GMC, a interjeté appel, marquant une étape importante dans le processus judiciaire. Ordonnance d’InjonctionUne ordonnance d’injonction a été émise le 19 septembre 2024, demandant la régularisation de la procédure suite à la mise en liquidation judiciaire de la SAS, ce qui a des implications sur la gestion de l’affaire. Radiation de l’AffaireEn raison de l’absence de diligences de la part des parties pour permettre la poursuite de l’instance, il a été décidé de radier l’affaire, entraînant son retrait du rang des affaires en cours. Conditions de RéinscriptionL’affaire pourra être réinscrite au rôle sous condition de justifications des diligences, notamment la mise en cause des organes de la procédure de liquidation judiciaire de la SAS VILLA LAULEA, suite à un jugement du tribunal de commerce de Nîmes daté du 10 juillet 2024. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelles sont les implications des articles 381 et 801 du code de procédure civile dans le cadre de cette décision ?L’article 381 du code de procédure civile stipule que : « Le juge peut, à tout moment de la procédure, ordonner la radiation d’une affaire du rôle, lorsque les parties n’ont pas effectué les diligences nécessaires à la poursuite de l’instance. » Cet article souligne la prérogative du juge d’intervenir lorsque les parties ne respectent pas leurs obligations procédurales. En l’espèce, le tribunal a constaté que les parties n’avaient pas effectué les diligences requises pour permettre la poursuite de l’instance, ce qui a conduit à la décision de radier l’affaire. L’article 801, quant à lui, précise que : « L’ordonnance de radiation peut être prononcée d’office ou à la demande d’une partie. » Cela signifie que le tribunal a la possibilité d’agir sans qu’une partie ne le demande explicitement, renforçant ainsi l’efficacité de la procédure. Dans ce cas, la radiation a été ordonnée en raison de l’inaction des parties, ce qui est conforme aux dispositions des articles mentionnés. Quels sont les effets de la radiation d’une affaire selon le code de procédure civile ?La radiation d’une affaire a plusieurs effets, comme le précise l’article 381 du code de procédure civile. En effet, la radiation entraîne la suspension de l’instance, ce qui signifie que l’affaire est retirée du rôle des affaires en cours. Cela ne met pas fin à l’instance, mais empêche toute poursuite jusqu’à ce que les diligences nécessaires soient effectuées. L’article 801 indique également que : « L’affaire pourra être réinscrite au rôle sur justifications des diligences. » Cela signifie que les parties ont la possibilité de réintroduire l’affaire en prouvant qu’elles ont effectué les diligences requises, ce qui est essentiel pour la continuité de la procédure. Dans le cas présent, la décision de radiation a été prise en raison de l’absence de diligences, mais l’affaire pourra être réinscrite si les parties justifient avoir mis en cause les organes de la procédure de liquidation judiciaire. Quelles sont les conséquences de la mise en liquidation judiciaire sur la procédure en cours ?La mise en liquidation judiciaire a des conséquences significatives sur la procédure en cours, notamment en ce qui concerne les droits et obligations des parties. Selon l’article L640-1 du code de commerce : « La liquidation judiciaire est prononcée lorsque l’entreprise est dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible. » Cela signifie que la société concernée, en l’occurrence la SAS, est déclarée en cessation de paiements, ce qui impacte directement la gestion de ses affaires. En conséquence, l’article L641-1 du même code précise que : « Un liquidateur judiciaire est nommé pour réaliser l’actif et apurer le passif. » Le liquidateur a pour mission de gérer les biens de la société et de régler les créances, ce qui peut compliquer la poursuite des procédures judiciaires en cours. Dans le cas présent, la mise en liquidation judiciaire de la SAS a conduit à la nécessité de mettre en cause les organes de la procédure de liquidation, ce qui est une condition préalable à la réinscription de l’affaire. |
Chambre commerciale
ORDONNANCE DE RADIATION
N° RG 24/01266 – N° Portalis DBVK-V-B7I-QFBA
ORDONNANCE N°
APPELANT
Me [F] [D] ès qualités de liquidateur judiciaire de la SARL DIAMANT GMC dont le siège social est [Adresse 7]
[Adresse 1]
[Localité 3]
Représentant : Me Clément BERMOND de la SCP VERBATEAM MONTPELLIER, avocat au barreau de MONTPELLIER
INTIMEE
S.A.S. [Adresse 6] anciennement SAS MAISONS VERTES DU GARD prise en la personne de son représentant légal
[Adresse 4]
[Adresse 5]
[Localité 2]
Représentant : Me Jean Philippe PUGLIESE de la SELARL SELARL PLMC AVOCATS, avocat au barreau de MONTPELLIER
Le DIX JANVIER DEUX MILLE VINGT CINQ
Nous, Danielle DEMONT, Magistrat de la mise en état, assistée de Audrey VALERO, greffier
Vu la décision du 13 avril 2022 du tribunal de commerce de Montpellier,
Vu l’appel interjeté par Maître [F] [D] ès qualités de liquidateur judiciaire de la SARL DIAMANT GMC dont le siège social est [Adresse 7] le 07 Mars 2024,
Vu l’ordonnance d’injonction d’avoir à régulariser la procédure suite à la mise en liquidation judiciaire de la SAS [Adresse 6] du 19 septembre 2024,
ORDONNONS la radiation et le retrait de l’affaire du rang des affaires en cours,
DISONS que l’affaire pourra être réinscrite au rôle sur justifications des diligences suivantes : mise en cause des organes de la procédure de liquidation judiciaire de la SAS VILLA LAULEA suite au jugement du tribunal de commerce de Nîmes du 10 juillet 2024.
Le greffier, Le magistrat chargé de la mise en état,
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