Filmer ou photographier des collègues de travail sans leur autorisation peut constituer une cause de licenciement. Un chef d’équipe de chantier a, par un témoignage précis et circonstancié, attesté que pendant ses interruptions de travail, sur le chantier, un collègue avait pris de manière illicite des photographies de ses collègues et de lui-même. Il lui a demandé en vain de cesser ce comportement. Ces faits ont été portés à la connaissance de la hiérarchie, qui alertée par les réclamations des salariés, a demandé des explications au salarié, qui ne s’est pas expliqué. Associé à la disparation du matériel mis à la disposition du salarié par l’entreprise, le fait d’avoir pris à l’insu ou contre leur gré, des photographies de ses collègues sur leur lieu de travail, constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement. Télécharger la décision