La contestation des crimes contre l’humanité sur Twitter peut constituer une infraction selon l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881. Un auteur a été condamné à 6 000 euros d’amende pour avoir insinué, dans ses tweets, un doute sur la véracité des témoignages des rescapés de la Shoah. Ses propos minimisaient les souffrances des victimes et banalisaient les crimes nazis, ce qui caractérise le délit de contestation. La régularité de la poursuite a été confirmée, le prévenu ayant eu connaissance de l’infraction reprochée, sans atteinte à ses droits de défense.
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