Le 2 juin 2023, le Fonds de Garantie a assigné [F] [O] pour le remboursement de 7 400 €, correspondant à une indemnité versée aux parents de l’enfant [V] [B], victime de violences. En novembre 2021, [F] [O] avait été condamné pour ces actes, avec une peine de 3 ans d’emprisonnement. Malgré un accord pour des versements mensuels, [F] [O] a cessé de payer après trois versements. Le tribunal a condamné [F] [O] à rembourser la somme due et a décidé de surseoir à statuer sur le surplus de la créance jusqu’à l’indemnisation définitive de l’enfant.. Consulter la source documentaire.
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Quel est le contexte de l’affaire ?Le 2 juin 2023, le Fonds de Garantie des actes de terrorisme et d’autres infractions a assigné [F] [O] pour le remboursement de 7 400 €, correspondant à une indemnité provisionnelle versée aux parents de l’enfant [V] [B], victime de violences. En plus de cette somme, le Fonds a demandé une indemnité de 1 200 € au titre de l’article 700 du code de procédure civile et un sursis à statuer sur le surplus de sa créance jusqu’à l’indemnisation définitive de l’enfant. Quelles décisions judiciaires ont été prises antérieurement ?Le 17 novembre 2021, la chambre des appels correctionnels de la Cour d’appel d’Aix en Provence a déclaré [F] [O] coupable de violences sur un mineur, infligeant une peine de 3 ans d’emprisonnement, dont 2 ans avec sursis, et une interdiction d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs. En matière civile, [F] [O] a été condamnée à verser 1 000 € à chacun des parents de l’enfant, en tant que représentants légaux. Comment s’est déroulée la procédure d’indemnisation ?Les parents de [V] [B] ont saisi la Commission d’Indemnisation des victimes d’infractions (CIVI), qui a désigné un expert pour évaluer le préjudice corporel de l’enfant. Le 13 septembre 2022, la CIVI a accordé une provision de 8 000 €, que le Fonds de Garantie a réglée le 9 novembre 2022. L’expert a conclu à un déficit fonctionnel permanent de 1 % et a fixé la date de consolidation au 13 février 2018. Quels ont été les manquements de [F] [O] concernant le remboursement ?Le Fonds de Garantie a mis en demeure [F] [O] de rembourser l’indemnité provisionnelle. Un accord a été trouvé pour des versements mensuels de 200 €, mais après trois paiements, [F] [O] a cessé de régler et n’a pas justifié sa situation financière. Le montant restant dû s’élève donc à 7 400 €. Quelle a été la décision du tribunal ?Le tribunal a condamné [F] [O] à verser 7 400 € au Fonds de Garantie, ainsi qu’une somme de 1 200 € pour couvrir les frais de justice. Le tribunal a également décidé de surseoir à statuer sur le surplus de la créance jusqu’à l’indemnisation définitive des préjudices de l’enfant. La décision a été prise en tenant compte des éléments de la procédure et des droits de la victime. Quelles sont les conclusions de l’affaire ?Le tribunal a ordonné la radiation de l’affaire, avec possibilité de réenrôlement sur demande de la partie la plus diligente, et a condamné [F] [O] aux dépens. Par arrêt contradictoire en date du 17 novembre 2021, la chambre des appels correctionnels a déclaré [F] [O] coupable de violences suivies d’incapacité supérieure à 8 jours sur un mineur de 15 ans par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime. Quels articles législatifs sont mentionnés dans le texte ?L’article 700 du code de procédure civile est mentionné concernant la demande d’indemnité de 1 200 € par le Fonds de Garantie. De plus, l’article 475-1 du code de procédure pénale est cité en rapport avec la condamnation de [F] [O] à verser 1 000 € à chacun des parents de l’enfant. L’article 696 du code de procédure civile est également mentionné concernant le paiement des dépens. |
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