L’Essentiel : Le volume de travail garanti pour un journaliste pigiste n’est pas constant, bien que l’employeur doive lui fournir un minimum de travail en raison de la régularité de la collaboration. En effet, un pigiste ne peut pas prétendre à une rémunération équivalente à un temps complet, mais il a droit à un montant minimum, comme l’illustre le cas d’un employeur condamné à verser 500 euros par mois à un pigiste pour compenser les périodes sans travail. Cette décision souligne l’obligation de l’employeur de maintenir un certain niveau d’engagement envers ses collaborateurs réguliers. |
Si l’employeur d’un journaliste pigiste, employé comme collaborateur régulier, doit lui fournir régulièrement du travail, sauf à engager la procédure de licenciement, il n’est pas tenu de lui fournir, au regard de la spécificité de la fonction de journaliste pigiste, un volume de travail constant. Il en ressort que si le salarié ne peut prétendre, au titre d’un rappel de salaire, à l’équivalent d’un volume constant d’activité sur l’ensemble de la relation de travail, et en conséquence une rémunération à temps complet, l’employeur reste néanmoins tenu de le garantir d’un volume minimum de travail, du fait de la régularité de la collaboration. Un employeur a été condamné à verser à un journaliste pigiste, un montant de 500 euros par mois, qui correspondait au montant de la pige versée mensuellement sur les six derniers mois et qu’il s’était d’ailleurs engagé à verser au salarié pour combler les périodes où il avait cessé de lui donner du travail. |
Q/R juridiques soulevées : Quel est le rôle de l’employeur envers un journaliste pigiste ?L’employeur d’un journaliste pigiste, qui est considéré comme un collaborateur régulier, a l’obligation de lui fournir régulièrement du travail. Cela signifie que, sauf s’il engage une procédure de licenciement, l’employeur doit s’assurer que le pigiste reçoit des missions de manière continue. Cependant, il n’est pas tenu de garantir un volume de travail constant, ce qui est une spécificité de la fonction de journaliste pigiste. Cette flexibilité est importante pour le fonctionnement de la relation de travail, car elle permet à l’employeur d’adapter les missions en fonction des besoins.Quelles sont les obligations de l’employeur en matière de volume de travail ?Bien que l’employeur ne soit pas obligé de fournir un volume constant de travail, il doit néanmoins garantir un volume minimum de travail au pigiste. Cette obligation découle de la régularité de la collaboration entre le pigiste et l’employeur. Ainsi, même si le pigiste ne peut pas prétendre à une rémunération équivalente à un temps complet, il doit bénéficier d’un minimum d’activités pour assurer une certaine stabilité financière. Cela permet de protéger les droits du pigiste tout en tenant compte de la nature fluctuante de son travail.Quel exemple illustre les obligations financières de l’employeur ?Un exemple concret de l’application de ces obligations est celui d’un employeur qui a été condamné à verser 500 euros par mois à un journaliste pigiste. Ce montant correspondait à la pige mensuelle que l’employeur s’était engagé à verser au pigiste pour compenser les périodes où il n’avait pas fourni de travail. Cette décision souligne l’importance pour l’employeur de respecter ses engagements financiers envers le pigiste, même en cas de fluctuations dans le volume de travail. Cela démontre également que les droits des pigistes sont protégés par la loi, garantissant ainsi une certaine sécurité financière. |
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