Vie privée de Karim Benzema

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Vie privée de Karim Benzema

L’Essentiel : L’hebdomadaire Public a récemment publié un article sur la vie privée de Karim Benzema, mettant en lumière sa relation avec Chloé, sa compagne depuis 2010. L’article annonce l’arrivée imminente de leur premier enfant, mais soulève des questions sur le respect de la vie privée. Selon l’article 9 du Code civil, toute personne a droit à la protection de sa vie privée et de son image. Dans ce cas, Public n’a pas prouvé que Benzema avait partagé des détails sur ses relations, ce qui constitue une atteinte à sa vie privée et à son droit à l’image.

Révélations dans Public

Dans l’un de ses numéros, l’hebdomadaire Public a consacré un article au sujet annoncé en page de couverture par un bandeau sur fond jaune : «Karim Benzema : Papa et marié en 2014», et un cliché photographique en petit format représentant le demandeur au bras d’une jeune femme.

Le bandeau de couverture précité, évoquait la relation sentimentale entre le footballeur «et sa compagne Chloé, 24 ans, avec il vit une romance en dents de scie depuis 2010- [qui] accueilleront leur premier enfant. Une petite princesse à en croire la dernière échographie, et qui pointera le bout de son nez, fin mars».

Atteinte à la vie privée et relations sentimentales

En vertu de l’article 9 du Code civil, toute personne a droit au respect de sa vie privée et est fondée à en obtenir la protection. Toute personne dispose également en vertu du même texte, d’un droit exclusif sur son image, attribut de la personnalité, et sur l’utilisation qui en est faite, qui lui permet, en principe, de s’opposer à la diffusion de son image sans son autorisation et d’obtenir réparation du préjudice qui lui aurait été causé de ce fait.

Ces droits peuvent cependant céder devant les nécessités de la liberté d’expression lorsque la diffusion des informations ou des images est légitime au regard de ces nécessités, l’appréciation de cette légitimité étant fonction d’un ensemble de circonstances tenant essentiellement à la personne qui se plaint de l’atteinte aux droits protégés par l’article 9 du Code civil, notamment sa qualité et son comportement antérieur, et à l’objet de la publication en cause – son contenu, sa forme, l’absence de malveillance et d’atteinte à la dignité de la personne, ainsi que sa participation à un débat d’intérêt général.  Dans ce cas cependant il doit être pris en compte la qualité de l’information délivrée ; ces critères sont conformes aux stipulations des articles 8 et 10 de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Les relations sentimentales et leurs vicissitudes appartiennent sans conteste à la sphère protégée de la vie privée, peu important qu’elles aient pu être publiquement évoquées si cette évocation s’est faite sans le consentement des personnes concernées et en dehors de toute légitimité au regard des critères ci-dessus rappelés.

En l’espèce, Public ne démontrait pas que Karim Benzema aurait publiquement fait état d’ «aventures tumultueuses», d’ «infidélités», de projet de mariage ou de future paternité ; l’article incriminé qui évoque ces éléments de la vie privée de Karim BENZEMA, méconnaît donc le respect dû à sa vie privée. S’agissant des clichés photographiques, même si une des images reproduites donne à penser que Karim Benzema n’était pas opposé à ce qu’ils soient pris, cette circonstance n’implique pas qu’il ait donné son accord à leur publication, surtout pour illustrer un article portant atteinte à sa vie privée ; l’atteinte portée au droit à l’image a également été retenue.

Q/R juridiques soulevées :

Quel est le sujet principal de l’article de Public concernant Karim Benzema ?

L’article de l’hebdomadaire Public se concentre sur la vie personnelle de Karim Benzema, en particulier sa relation avec sa compagne Chloé et l’annonce de la naissance de leur premier enfant.

Le bandeau de couverture mentionne que Benzema et Chloé, qui ont une relation tumultueuse depuis 2010, attendent une petite fille, prévue pour fin mars.

Cette mise en lumière de sa vie privée soulève des questions sur le respect de son droit à l’image et à la vie privée, des thèmes centraux dans le texte.

Quels sont les droits de Karim Benzema en matière de vie privée selon le Code civil ?

Selon l’article 9 du Code civil, Karim Benzema, comme toute personne, a droit au respect de sa vie privée. Cela inclut le droit exclusif sur son image et la possibilité de s’opposer à la diffusion de celle-ci sans son autorisation.

Ce droit lui permet également de demander réparation en cas de préjudice causé par une atteinte à sa vie privée.

Cependant, ces droits peuvent être limités par la liberté d’expression, surtout si la diffusion d’informations est jugée légitime et d’intérêt général.

L’appréciation de cette légitimité dépend de divers facteurs, notamment la qualité de l’information et le comportement antérieur de la personne concernée.

Comment l’article de Public a-t-il été perçu en termes de respect de la vie privée de Benzema ?

L’article de Public a été critiqué pour ne pas respecter la vie privée de Karim Benzema. En effet, il n’a pas été démontré que Benzema avait publiquement abordé des sujets tels que ses « aventures tumultueuses » ou ses « infidélités ».

L’article a donc été jugé comme une atteinte à sa vie privée, car il évoque des éléments sensibles sans le consentement de l’intéressé.

De plus, bien que certaines images puissent donner l’impression que Benzema n’était pas opposé à leur prise, cela ne signifie pas qu’il a consenti à leur publication dans un contexte qui porte atteinte à sa vie privée.

Quelles sont les implications de la décision concernant le droit à l’image de Benzema ?

La décision concernant le droit à l’image de Karim Benzema souligne l’importance du consentement dans la publication d’images, surtout lorsqu’elles sont utilisées pour illustrer des articles portant atteinte à la vie privée.

Même si Benzema n’a pas explicitement refusé que des photos soient prises, cela ne constitue pas un accord pour leur publication.

Cette distinction est cruciale dans le cadre de la protection de la vie privée, car elle rappelle que le droit à l’image est un attribut de la personnalité qui doit être respecté.

Ainsi, la publication d’images sans consentement, surtout dans un contexte sensible, peut entraîner des conséquences juridiques pour les médias.


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