En mars 2017, M. [Z] [P] a accordé un bail à M. [L] [W] pour un terrain de 6 ares, avec un loyer annuel de 7’200 €, révisable annuellement. En janvier 2021, Mme [E] [P], héritière du bailleur, a notifié le non-renouvellement du bail. En décembre 2022, un commandement de payer a été signifié pour des loyers impayés. Le tribunal a rejeté les demandes des consorts [P] en novembre 2023, constatant des doutes sur la réalité de la dette. En décembre 2023, les consorts [P] ont interjeté appel, mais la cour a confirmé la décision initiale, rejetant leurs demandes.. Consulter la source documentaire.
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Quelles sont les conditions de l’appel en matière commerciale ?L’appel en matière commerciale est régi par les dispositions du Code de procédure civile, notamment les articles 381 et 383. L’article 381 stipule que : « L’appel est formé par une déclaration faite au greffe de la cour d’appel. Cette déclaration doit indiquer les noms et prénoms des parties, ainsi que l’objet de l’appel. » Cet article précise donc que l’appel doit être formé dans un délai déterminé et respecter certaines formalités. De plus, l’article 383 précise que : « L’appel est suspensif d’exécution, sauf disposition contraire. Toutefois, le juge peut ordonner l’exécution provisoire de la décision. » Cela signifie que, en principe, l’appel suspend l’exécution de la décision contestée, sauf si le juge en décide autrement. Ainsi, dans le cas présent, la SAS [Adresse 2] a interjeté appel le 28 juin 2023, ce qui est conforme aux exigences de l’article 381. Quelles sont les conséquences de la radiation d’une instance ?La radiation d’une instance a des conséquences importantes, tant sur le plan procédural que sur le plan des droits des parties. Selon l’article 384 du Code de procédure civile : « La radiation d’une instance entraîne la cessation des effets de l’instance, sauf pour ce qui est des mesures d’instruction. » Cela signifie que, une fois l’instance radiée, les parties ne peuvent plus faire valoir leurs prétentions dans le cadre de cette procédure. De plus, l’article 385 précise que : « La radiation peut être ordonnée d’office ou à la demande d’une partie, lorsque l’affaire ne peut être jugée dans un délai raisonnable. » Dans le cas présent, la radiation a été ordonnée en raison de l’ultime renvoi à l’audience du 8 janvier 2025, ce qui a conduit à une situation où l’affaire ne pouvait plus être jugée dans un délai raisonnable. Quels sont les recours possibles après une radiation d’instance ?Après une radiation d’instance, les parties disposent de plusieurs recours, selon les dispositions du Code de procédure civile. L’article 386 indique que : « La partie qui a demandé la radiation peut, dans un délai de trois mois, demander la réinscription de l’affaire au rôle. » Cela signifie que la partie qui a été à l’origine de la demande de radiation peut demander à ce que l’affaire soit à nouveau inscrite au rôle des procédures. De plus, l’article 387 précise que : « La réinscription est subordonnée à la justification de l’absence de tout obstacle à la poursuite de l’instance. » Ainsi, pour que l’affaire soit réinscrite, il est nécessaire de prouver qu’il n’existe plus d’obstacles à la poursuite de l’instance. Dans le cas présent, la SAS Werey Plâtres et Staff a présenté une demande de renvoi, ce qui pourrait avoir des implications sur la possibilité de réinscription de l’affaire. |
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