L’abus des réseaux sociaux en entreprise peut entraîner des conséquences graves pour les salariés. Dans un cas, un employeur a constaté que des Tweets du salarié critiquaient des prestataires, nuisant à l’image de l’agence. Bien que ces Tweets aient été jugés inappropriés, l’employeur n’avait pas établi de cadre clair pour l’utilisation des réseaux sociaux, ce qui a conduit à l’absence de sanction pour ces remarques. Cependant, le licenciement du salarié a été confirmé en raison de plusieurs griefs, notamment le non-respect des instructions et l’utilisation personnelle des comptes professionnels, compromettant ainsi la relation contractuelle.. Consulter la source documentaire.
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Quels sont les abus reprochés au salarié concernant son utilisation de Twitter ?Le salarié a été accusé d’avoir publié des Tweets critiques à l’égard de prestataires de l’agence internet, ce qui était perçu comme nuisible à l’image de l’entreprise. De plus, il lui était reproché d’utiliser le compte Twitter de l’agence pour des messages personnels, ainsi que de télécharger un jeu vidéo pendant ses heures de travail. Ces comportements étaient considérés comme une utilisation fautive des réseaux sociaux, car ils ne respectaient ni la charte graphique ni la ligne éditoriale de l’agence. Pourquoi l’employeur n’a-t-il pas pu sanctionner le salarié malgré les Tweets jugés fautifs ?Bien que les Tweets du salarié aient été jugés désobligeants, l’employeur n’a pas réussi à prouver qu’il avait établi un cadre clair pour l’utilisation des réseaux sociaux. Il n’a pas non plus alerté le salarié sur la nécessité d’adapter le ton de ses Tweets. En l’absence de directives précises, l’employeur ne pouvait pas légitimement reprocher au salarié ses remarques inappropriées diffusées en ligne. Quelles ont été les raisons du licenciement du salarié ?Le licenciement du salarié a été confirmé sur la base de plusieurs griefs. Premièrement, il y avait un non-suivi récurrent des instructions de l’employeur. Deuxièmement, le salarié a utilisé les pages professionnelles de l’agence à des fins personnelles, ce qui a été jugé inapproprié. Enfin, il a également été reproché au salarié un non-respect des horaires de travail, ce qui a contribué à la décision de licenciement. Comment les griefs ont-ils été jugés par rapport à la poursuite du contrat de professionnalisation ?Les griefs, bien que concernant une période relativement courte, ont été jugés suffisamment graves pour justifier la rupture du contrat de professionnalisation. L’insubordination et la désinvolture du salarié compromettaient la relation contractuelle, rendant difficile la poursuite de celle-ci dans de bonnes conditions. Ainsi, même en étant encore en apprentissage, le comportement du salarié a été considéré comme inacceptable par l’employeur. |
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