Dans le cadre des plaintes pour harcèlement sexuel visant des personnalités publiques, l’utilisation du conditionnel dans les articles de presse ne suffit pas à protéger la présomption d’innocence. Malgré la mention de l’état de « présumé innocent », les tournures de phrases et l’intensité des propos peuvent induire une perception de culpabilité. Ainsi, les articles publiés par Paris Match ont été jugés comme portant atteinte à cette présomption, en présentant Monsieur [B] comme coupable avant toute condamnation. Le tribunal a ordonné la diffusion d’un communiqué judiciaire pour rétablir l’équilibre entre la liberté d’expression et le respect de la présomption d’innocence.
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