Type de juridiction : Tribunal judiciaire
Juridiction : Tribunal judiciaire de Paris
Thématique : Contrat d’architecte d’intérieur
→ RésuméLe contrat d’architecte d’intérieur est régi par l’article 1583 du code civil, qui établit que la vente est parfaite dès l’accord sur la chose et le prix, même sans livraison ni paiement. Toutefois, une clause de réserve de propriété peut être incluse, permettant à l’architecte de conserver ses droits jusqu’à l’exécution complète du contrat. En l’absence de cette clause, le client devient le détenteur des droits patrimoniaux des œuvres réalisées, tandis que l’architecte conserve son droit moral sur celles-ci. Cette distinction est essentielle pour protéger les intérêts des deux parties dans le cadre de leur collaboration.
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Contrat de vente / prestation de service
L’article 1583 du code civil stipule qui stipule qu’une vente « est parfaite entre les parties et la propriété est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur, dès qu’on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n’est pas encore été livrée ni le prix payé. », s’applique pleinement aux droits d’auteur de l’architecte d’intérieur.
Clause de réserve de propriété
Le contrat d’architecte d’intérieur peut néanmoins prévoir une réserve de propriété jusqu’à exécution complète du contrat et/ou paiement complet du prix (tel n’était pas le cas en l’espèce, aucune réserve n’ayant été prévue, la cession du droit d’auteur était parfaite en dépit du paiement partiel). Il a été jugé que seul le client était détenteur des droits patrimoniaux des oeuvres réalisées dans le cadre du contrat de prestation d’architecte intérieur conclu avec le prestataire. L’architecte reste néanmoins titulaire du droit moral sur l’oeuvre.
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