Tribunal judiciaire de Paris, 6 novembre 2014
Tribunal judiciaire de Paris, 6 novembre 2014
Pour établir la contrefaçon d’une œuvre audiovisuelle, il est essentiel de prouver sa divulgation préalable au public. Dans le cas d’un spot publicitaire, bien que le manuscrit ait été déposé à la SACD, il n’a jamais été rendu public. Par conséquent, les sociétés accusées de contrefaçon n’ont pas pu en avoir connaissance. De plus, la divulgation sur un compte Facebook, limité aux « amis » du titulaire, ne constitue pas une communication au public. Ainsi, le contenu partagé sur une page Facebook n’est accessible qu’à un cercle restreint, renforçant l’idée que la protection de l’œuvre demeure intacte.

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