La reprise d’extraits sonores d’une interview audiovisuelle sans autorisation constitue une contrefaçon. Dans l’affaire CINE TV, un extrait de moins de 30 secondes d’une interview a été intégré dans le documentaire « Arletty Lady Paname ». Malgré sa brièveté par rapport aux 52 minutes du film, cette reprise a été jugée illégale, portant atteinte aux droits d’auteur de l’intervieweur. L’interview originale, considérée comme une œuvre originale, bénéficie donc d’une protection juridique. Cette décision du Tribunal judiciaire de Paris, rendue le 16 décembre 2010, souligne l’importance du respect des droits d’auteur dans le domaine audiovisuel.
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