Tribunal judiciaire de Nîmes, 16 janvier 2025, RG n° 22/04056
Tribunal judiciaire de Nîmes, 16 janvier 2025, RG n° 22/04056

Type de juridiction : Tribunal judiciaire

Juridiction : Tribunal judiciaire de Nîmes

Thématique : Interruption de procédure en raison de décès et de cessation de mandat

Résumé

Constitution de la copropriété

La copropriété située à [Adresse 1] à [Localité 6] est composée de plusieurs copropriétaires, dont M. [H] [J] en tant que nu-propriétaire et Mme [O] [J] en tant qu’usufruitière. D’autres copropriétaires incluent M. [N] [Z] et M. [K] [Z], chacun détenant une moitié en pleine propriété. Un désaccord est survenu entre les copropriétaires concernant l’étude d’un géomètre visant à régulariser certaines parties communes.

Assignation devant le tribunal

Le 20 juillet 2022, Mme [O] [P] veuve [J] et M. [H] [J] ont assigné le syndicat des copropriétaires devant le tribunal judiciaire de Nîmes. Ils ont demandé la reconnaissance de la propriété de l’escalier et du couloir situés entre le 2ème et le 3ème étage, en se fondant sur l’usucapion, ainsi que la publication du jugement à intervenir. Ils ont également réclamé une indemnité de 2.000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile.

Incidents et demandes de radiation

Le 7 février 2024, le syndicat des copropriétaires et M. [N] [Z] ont saisi le juge d’un incident, demandant la constatation de l’interruption de l’instance en raison de la cessation des fonctions du syndic. Ils ont également sollicité la régularisation de la représentation légale du syndicat. Le 21 novembre 2024, un acte de décès de M. [H] [J] a été produit, entraînant une nouvelle demande de radiation du dossier en raison de son décès et de l’absence de syndic.

Décision du juge de la mise en état

L’affaire a été examinée lors de l’audience du 19 décembre 2024, avec une décision mise en délibéré au 16 janvier 2025. Le juge a constaté l’interruption de l’instance en vertu de l’article 370 du code de procédure civile, en raison du décès de M. [H] [J] et de la cessation de fonctions du syndic. En conséquence, l’affaire a été radiée du rôle en attendant la régularisation de la procédure.

Copie ❑ exécutoire
❑ certifiée conforme
délivrée à
Me Caroline ALTEIRAC
Me Pauline GARCIA
la SELARL PG AVOCAT

ORDONNANCE DU : 16 Janvier 2025
DOSSIER N° : N° RG 22/04056 – N° Portalis DBX2-W-B7G-JSEU

TRIBUNAL JUDICIAIRE DE NIMES

1ère Chambre Civile

ORDONNANCE DU JUGE DE LA MISE EN ETAT

*

Mme [O] [P] veuve [J]
née le 19 Février 1921 à [Localité 7],
demeurant [Adresse 2]

représentée par Me Caroline ALTEIRAC, avocat au barreau de NIMES, avocat plaidant

M. [H] [J]
né le 04 Décembre 1947 à [Localité 5],
décédé le 26 octobre 2023

représenté par Me Caroline ALTEIRAC, avocat au barreau de NIMES, avocat plaidant

à :

Syndicat des copropriétaires de la copropriété du [Adresse 1], anciennement représenté par son syndic en exercice, la société Patrimoine et Habitat,
SARL immatriculée au RCS de Nîmes sous le numéro 502 523 624, dans le siège social se situe [Adresse 3], agissant poursuites et diligences de son représentant légal en exercice domicilié en cette qualité audit siège, dont le siège social est sis [Adresse 3]

représentée par Me Pauline GARCIA, avocat au barreau de NIMES, avocat plaidant

[N] [Z]
Né le 21 mars 1951 à [Localité 4] (84)
De nationalité française,
Demeurant et domicilié [Adresse 1]

représenté par Maître Pauline GARCIA de la SELARL PG AVOCAT, avocats au barreau de NIMES avocat plaidant

Nous, Nina MILESI, Vice-Présidente, agissant comme juge de la mise en état, assistée de Aurélie VIALLE, greffière,

Après débats à l’audience du 19 décembre 2024 avons rendu l’ordonnance suivante :

EXPOSE DU LITIGE

La copropriété [Adresse 1] à [Localité 6] est constituée des copropriétaires suivants :
M. [H] [J] en qualité de nu-propriétaire et Madame [O] [J] en qualité d’usufruitière.Monsieur [N] [Z] et Monsieur [K] [Z] pour moitié chacun en pleine propriété.Les copropriétaires ne sont pas parvenus à trouver un accord pour entériner l’étude menée par un géomètre aux fins de régulariser certaines parties communes.
Par acte en date du 20 juillet 2022, Madame [O] [P] veuve [J] et Monsieur [H] [J] ont assigné le syndicat des sopropriétaires de la copropriété [Adresse 1] devant le tribunal judiciaire de Nîmes, sur le fondement des articles 2258, 2261, 2265 et 2272 du Code civil, afin de :
constater que Monsieur [H] [J] est nu-propriétaire de l’escalier situé entre le 2ème et le 3ème étage et du couloir situé au 3ème étage par l’effet de l’usucapion, et que Madame [O] [P] veuve [J] en est usufruitière.déclarer que le jugement à intervenir vaut titre de propriété.ordonner la publication du jugement à intervenir auprès du service compétent de la publicité foncière.condamner le syndicat des copropriétaires au paiement d’une somme de 2.000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile, outre les dépens.
Aux termes de leurs écritures notifiées par voie dématérialisée le 07 février 2024, le syndicat des copropriétaires et Monsieur [N] [Z] ont saisi le juge de la mise en état d’un incident.

Aux termes de ses dernières écritures, notifiées par voie dématérialisée le 1er juillet 2024, le syndicat des copropriétaires de la copropriété et Monsieur [N] [Z] demandent au juge de la mise en état, sur le fondement de l’article 370 du Code de procédure civile, de :
constater l’interruption de l’instanceinviter la partie la plus diligente à régulariser la représentation légale du syndicat consécutive à la cessation des fonctions du syndic dans un délai qui lui sera imparti, et à défautordonner la radiation de l’affaire réserver les dépens.
Par courrier électronique du 21 novembre 2024, Maître [M] a produit l’acte de décès de son client, Monsieur [H] [J] en date du 26 octobre 2023.

*
Par courrier électronique notifié le 13 novembre 2024, Maître [L] sollicite la radiation du dossier en l’état du décès d’un des demandeurs et de l’absence de syndic pour la copropriété.

L’affaire a été retenue à l’audience du 19 décembre 2024. La décision a été mise en délibéré au 16 janvier 2025 par mise à disposition au greffe.

PAR CES MOTIFS

Le juge de la mise en état statuant publiquement, contradictoirement, par ordonnance non susceptible d’appel :

CONSTATE l’interruption de l’instance en application de l’article 370 du code de procédure civile ;

DIT que l’affaire est radiée du rôle dans l’attente de la régularisation de la procédure.

La présente ordonnance a été signée par Nina MILESI, Vice-Présidente, et par Aurélie VIALLE, greffière présente lors de la mise à disposition.

Le greffier, Le juge de la mise en état,

 


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