Type de juridiction : Tribunal judiciaire
Juridiction : Tribunal judiciaire de Bordeaux
Thématique : Union et responsabilités parentales : enjeux et mesures provisoires
→ RésuméUnion et ContexteMonsieur [B] [U] et Madame [X] [G] épouse [U] se sont mariés le [Date mariage 3] 2016 à [Localité 13] (DORDOGNE) sous un contrat de mariage de séparation de biens établi par Maître [E] [W], notaire. De cette union est né un enfant, [D] [U], le [Date naissance 4] 2017 à [Localité 9] (33). Procédures JudiciairesMadame [X] [G] épouse [U] a assigné Monsieur [B] [U] le 28 juillet 2023 pour une audience sur orientation et mesures provisoires, fixée au 26 septembre 2023. Le juge a rendu une ordonnance sur les mesures provisoires le 24 octobre 2023. Les dernières conclusions des deux parties ont été notifiées respectivement le 12 et le 26 juillet 2024, suivies d’une ordonnance de clôture le 5 novembre 2024. Les débats ont eu lieu en chambre du conseil le 12 novembre 2024, avec une mise en délibéré jusqu’au 14 janvier 2025, prorogée au 28 janvier 2025. Décision de DivorceLe juge aux affaires familiales a prononcé le divorce de Madame [X] [G] épouse [U] et Monsieur [B] [U] sur le fondement de l’article 233 du Code Civil. La mention du divorce sera portée en marge de l’acte de mariage et des actes de naissance des époux. Le divorce entraîne la dissolution du régime matrimonial, et les intérêts patrimoniaux des époux devront être liquidés. La date des effets du divorce est fixée au 19 février 2022. Conséquences du DivorceMadame [X] [G] épouse [U] ne conservera pas l’usage de son nom d’épouse, et sa demande de prestation compensatoire a été rejetée. L’autorité parentale sur l’enfant [D] [U] sera exercée conjointement, avec la résidence habituelle fixée chez la mère. Les modalités de visite pour le père ont été établies, incluant des week-ends et des vacances scolaires alternés. Contribution AlimentaireMonsieur [B] [U] devra verser une contribution de 200 € par mois pour l’entretien et l’éducation de l’enfant, avec des modalités de recouvrement précisées. Cette contribution est due même au-delà de la majorité de l’enfant, tant qu’il ne peut subvenir à ses besoins. Les frais de scolarité et médicaux seront partagés entre les parents. Médiation Familiale et Autres DispositionsEn cas de conflit sur l’exercice de l’autorité parentale, les parents peuvent recourir à une médiation familiale. La décision est exécutoire de plein droit, nonobstant appel, concernant les mesures relatives à l’enfant. Chaque époux conservera la charge de ses propres dépens, et la décision sera notifiée par le greffe. |
Tribunal judiciaire de Bordeaux – Chambre de la famille – CABINET JAF 6
N° RG 23/06493 – N° Portalis DBX6-W-B7H-X6EW
TRIBUNAL JUDICIAIRE
DE BORDEAUX
CHAMBRE DE LA FAMILLE
CABINET JAF 6
JUGEMENT
20L
N° RG 23/06493 – N° Portalis DBX6-W-B7H-X6EW
N° minute : 25/
du 28 Janvier 2025
JUGEMENT SUR LE FOND
AFFAIRE :
[G]
C/
[U]
IFPA
Copie exécutoire délivrée à
Maître Jérôme ATHANAZE
Me Christine GIRERD (+AFM)
le
Notification par LRAR :
Copie certifiée conforme à
Mme [X] [Y] [C] [F] [Z] [T] [H] [G] épouse [U]
M. [B] [V] [U]
le
Extrait exécutoire délivré à la CAF
le
LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES STATUANT PUBLIQUEMENT, PAR JUGEMENT MIS À DISPOSITION AU GREFFE,
LE VINGT HUIT JANVIER DEUX MIL VINGT CINQ,
COMPOSITION DU TRIBUNAL :
Madame Marianne JAMET, Première Vice-Présidente adjointe Juge aux affaires familiales,
Madame Nelly PAVIOT, Greffier, lors des débats,
Madame Christelle BERNACHOT, Greffier, lors du prononcé,
Vu l’instance,
Entre :
Madame [X] [Y] [C] [F] [Z] [T] [H] [G] épouse [U]
née le [Date naissance 5] 1982 à [Localité 10]
[Adresse 12]
[Adresse 1]
[Localité 7]
représentée par Me Christine GIRERD, avocat au barreau de BORDEAUX,
(bénéficie d’une aide juridictionnelle Partielle numéro c-33063-2023-00182 du 05/07/2023 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de BORDEAUX)
d’une part,
Et,
Monsieur [B] [V] [U]
né le [Date naissance 6] 1974 à [Localité 11]
[Adresse 2]
[Localité 8]
représenté par Maître Jérôme ATHANAZE de la SELARL ATHANAZE JEROME, avocats au barreau de PERIGUEUX,
d’autre part,
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PROCÉDURE ET DÉBATS :
Monsieur [B] [U] et Madame [X] [G] épouse [U] se sont unis en mariage le [Date mariage 3] 2016 par-devant l’officier de l’état civil de la commune de [Localité 13] (DORDOGNE) suivant contrat de mariage de séparation de biens en date du 23 août 2016 établit par Maître [E] [W] Notaire à [Localité 11].
Un enfant est issu de cette union : [D] [U], né le [Date naissance 4] 2017 à [Localité 9] (33).
Vu l’assignation délivrée par Madame [X] [G] épouse [U] le 28 juillet 2023 pour l’audience sur orientation et mesures provisoires fixée au 26 septembre 2023,
Vu l’ordonnance du juge de la mise en état statuant sur les mesures provisoires en date du 24 octobre 2023,
Vu les dernières conclusions de Madame [X] [G] épouse [U] notifiées par RPVA le 12 juillet 2024,
Vu les dernières conclusions de Monsieur [B] [U] notifiées par RPVA le 26 juillet 2024,
Vu l’ordonnance de clôture en date du 5 novembre 2024,
Les débats s’étant déroulés en chambre du conseil à l’audience du 12 novembre 2024, l’affaire a été mise en délibéré au 14 janvier 2025, prorogée au 28 janvier 2025 par mise à disposition au greffe.
PAR CES MOTIFS :
Le juge aux affaires familiales, statuant publiquement après débats en chambre du conseil, par décision contradictoire et en premier ressort,
Prononce, sur le fondement de l’article 233 du Code Civil, le divorce de :
Madame [X] [Y] [C] [F] [Z] [T] [H] [G] épouse [U]
née le [Date naissance 5] 1982 à [Localité 10]
Et,
Monsieur [B] [V] [U]
né le [Date naissance 6] 1974 à [Localité 11]
qui s’étaient unis en mariage le [Date mariage 3] 2016 par-devant l’officier de l’état civil de la commune de [Localité 13] (DORDOGNE) suivant contrat de mariage de séparation de biens en date du 23 août 2016 établit par Maître [E] [W] Notaire à [Localité 11].
Dit que la mention du divorce sera portée en marge de l’acte de mariage ainsi que des actes de naissance des époux, sur chacun des registres, au vu, soit du dispositif de la présente décision, soit d’un extrait établi conformément aux dispositions de l’article 1082 du Code de Procédure Civile.
Rappelle que le divorce entraîne la dissolution du régime matrimonial et que les intérêts patrimoniaux des époux devront faire l’objet d’une liquidation partage, si nécessaire.
Fixe la date des effets du divorce au 19 février 2022.
Dit que le divorce emportera révocation des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des époux et des dispositions à cause de mort, accordés par un époux envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l’union.
Dit que Madame [X] [G] épouse [U] ne conservera pas l’usage de son nom d’épouse.
Déboute Madame [X] [G] épouse [U] de sa demande de prestation compensatoire.
En ce qui concerne l’enfant :
Dit que l’autorité parentale sera exercée conjointement sur l’enfant [D] [U], né le [Date naissance 4] 2017.
Fixe la résidence habituelle de l’enfant mineur chez la mère.
Dit que la fréquence et la durée des périodes au cours desquelles le père pourra accueillir l’enfant seront déterminées à l’amiable entre les parties et à défaut d’un tel accord, selon les modalités suivantes :
En période scolaire : un week-end sur deux du vendredi après la classe au dimanche 18h30 lors des week-end durant lesquels Madame [X] [G] épouse [U] travaille à charge pour cette dernière de communiquer à Monsieur [B] [U] son planning au mois de janvier pour l’année à venir, Madame [X] [G] épouse [U] assumant le trajet aller et Monsieur [B] [U] le trajet retour.
Durant les vacances scolaires : la moitié des vacances scolaires avec alternance annuelle et fractionnement par quinzaines l’été ;
Dit que les vacances sont décomptées du jour de la sortie des classes jusqu’au samedi midi de la semaine ou de la quinzaine suivante, pour la première moitié et du samedi midi au dimanche 18 heures de la semaine ou de la quinzaine suivante pour la seconde moitié.
Etant rappelé que par principe :
– le parent chez lequel l’enfant a sa résidence habituelle doit notifier à l’autre parent tout changement de domicile dans le délai d’UN MOIS à compter du changement sous peine des sanctions prévues par l’article 227-6 du Code Pénal.
– dans l’hypothèse où un jour férié ou un « pont » précède le début du droit de visite ou d’hébergement, ou encore en suit la fin, celui-ci s’exerce sur l’intégralité de la période
– par dérogation avec le calendrier qui précède, l’enfant passera le week-end de la fête des pères chez le père et le week-end de la fête des mères chez la mère
– le premier week-end du mois doit s’entendre comme commençant le premier samedi du mois et que l’éventuel cinquième week-end doit s’entendre comme commençant le dernier samedi du mois, même si le droit de visite et d’hébergement débute un vendredi.
– l’enfant devra être pris et ramené à sa résidence habituelle ou à son établissement scolaire par le bénéficiaire du droit d’accueil ou par une personne digne de confiance.
-sont à considérer les vacances scolaires de l’Académie de la résidence habituelle de l’enfant
– le 25 décembre est rattaché à la première moitié des vacances de Noël et le 1er janvier, à la deuxième moitié,
– à défaut pour le bénéficiaire d’avoir exercé son droit au cours de la première heure du week-end qui lui est attribué et au cours de la première demi-journée de la période de vacances qui lui est dévolue, il sera présumé y avoir renoncé, sauf cas de force majeure.
Fixe la contribution à l’entretien et l’éducation de l’enfant [D] [U], né le [Date naissance 4] 2017 à [Localité 9] (33) que le père Monsieur [B] [U] devra verser à la mère Madame [X] [G] épouse [U] à la somme de DEUX CENTS EUROS (200 €), à compter de la décision et en tant que de besoin, le condamne au paiement de cette somme.
Rappelle que par application des articles 1074-3 et 1074-4 du Code de Procédure civile, la pension alimentaire ci-dessus fixée et mise à la charge du parent débiteur, sera recouvrée par le dispositif de l’intermédiation financière des pensions alimentaires et versée par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales au parent créancier.
Dit que ladite contribution sera payable 12 mois sur 12, avant le 5 du mois et d’avance au domicile de la mère et sans frais pour celle-ci et ce jusqu’à ce que l’obligation de paiement par l’intermédiaire de l’organisme débiteur des prestations familiales soit notifiée au débiteur de la pension alimentaire par ledit organisme.
Dit que cette contribution est due même au-delà de la majorité, tant que les enfants ne sont pas en état de subvenir eux-mêmes à leurs besoins et poursuivent des études, étant précisé que le parent qui en assume la charge devra justifier régulièrement et au moins une fois par an, de la situation des enfants auprès de l’autre parent.
Pour satisfaire aux prescriptions de l’article 465-1 du Nouveau Code de Procédure Civile, rappelle qu’en cas de défaillance dans le règlement des sommes dues :
1) le créancier peut en obtenir le règlement forcé en utilisant à son choix une ou plusieurs des voies d’exécution suivantes :
* saisie-arrêt entre les mains d’un tiers,
* autres saisies,
* paiement direct entre les mains de l’employeur,
* recouvrement public par l’intermédiaire du Procureur de la République,
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2) le débiteur encourt les peines des articles 227-3 et 227-29 du Code Pénal : 2 ans d’emprisonnement et 15000 euros d’amende, interdiction des droits civiques, civils et de famille, suspension ou annulation du permis de conduire, interdiction de quitter le territoire de la République.
Rappelle que les frais de recouvrement sont à la charge du parent qui a l’obligation de régler la pension alimentaire.
Dit que les frais de scolarité, frais extra-scolaires conjointement décidés, les frais médicaux et para-médicaux restant en charge seront partagés par moitié et en tant que de besoin, condamne celui des parents qui ne les aura pas exposés à rembourser l’autre parent sans délai de la part qu’il doit assumer sur présentation des justificatifs.
Rappelle qu’en cas de conflit sur l’une des modalités d’exercice de l’autorité parentale, et notamment sur le mode de résidence de leur(s) enfant(s), sur les modalités du droit de visite et d’hébergement ou sur la pension alimentaire, les parents pourront mettre en place une mesure de médiation familiale qui pourra être organisée par tout organisme de médiation familiale de leur choix, le médiateur ayant vocation à entendre les parties, à restaurer la communication entre eux, à confronter leur point de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit qui les oppose, les parties ayant la faculté d’être conseillées par leurs avocats et de demander au juge d’homologuer leur accord.
Rejette la demande présentée sur le fondement de l’article 700 du Code de Procédure Civile.
Rejette toute autre demande.
Rappelle que la présente décision est exécutoire de plein droit, nonobstant appel, s’agissant des mesures relatives à l’enfant.
Dit que chaque époux conservera la charge de ses propres dépens.
Dit que la présente décision sera notifiée par le greffe.
Le présent jugement a été signé par Madame Marianne JAMET, Première Vice-Présidente adjointe, Juge aux affaires familiales et par Madame Christelle BERNACHOT, Greffier, présente lors du prononcé.
LE GREFFIER LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES
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