L’expulsion d’un imam, initialement décidée par le ministre de l’Intérieur, a été annulée par le tribunal administratif. Bien que l’imam ait diffusé des discours jugés incitant à la haine, la juridiction a souligné que ses attaches familiales en France, où il réside depuis sa naissance avec sa femme et ses enfants, rendaient l’expulsion disproportionnée. Les propos litigieux, tenus entre 2003 et 2014, n’ont pas été réitérés, et l’imam a même condamné l’antisémitisme. Ainsi, la décision d’expulsion a été suspendue, respectant son droit à une vie familiale normale.
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