La décision n° 2017-297 du 7 juin 2017 a confirmé la sanction de L’ARCOM envers la société C8, consistant en une suspension de deux semaines de la diffusion des publicités dans l’émission « Touche pas à mon poste ». Cette sanction fait suite à une séquence où l’animateur a, sans consentement, fait toucher des parties de son corps à une chroniqueuse, créant une situation dégradante. L’ARCOM a souligné que de tels comportements banalisent des actes inacceptables et renforcent des stéréotypes réducteurs sur les femmes. Le Conseil d’État a validé cette sanction, la jugeant proportionnée aux manquements constatés.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la décision de l’ARCOM concernant l’émission « Touche pas à mon poste » ?La décision n° 2017-297 du 7 juin 2017 a été prise par l’ARCOM à l’encontre de la société C8. Cette décision a entraîné la suspension de la diffusion des séquences publicitaires de l’émission « Touche pas à mon poste » pour une durée de deux semaines. Cette sanction a été confirmée par le Conseil d’État, ce qui souligne la gravité des faits reprochés à la chaîne. La décision de l’ARCOM s’inscrit dans un cadre réglementaire visant à protéger les téléspectateurs et à garantir le respect des normes de diffusion. Quelles séquences ont été jugées problématiques dans l’émission ?Lors de l’émission « Touche pas à mon poste », une séquence a particulièrement retenu l’attention des régulateurs. Dans cette séquence, l’animateur a proposé à une chroniqueuse un « jeu » où elle devait toucher différentes parties de son corps les yeux fermés. Après avoir touché sa poitrine et son bras, l’animateur a posé sa main sur son entrejambe, ce qui a provoqué une réaction de surprise et de récrimination de la part de la chroniqueuse. Ce geste a été jugé inapproprié et a soulevé des questions sur le consentement et le respect des personnes impliquées. Pourquoi l’ARCOM a-t-il considéré que cette séquence était problématique ?l’ARCOM a estimé que la mise en scène de ce comportement, qui a été réalisé sans le consentement préalable de la chroniqueuse, était inacceptable. De plus, la situation de subordination de la chroniqueuse par rapport à l’animateur et producteur a été mise en avant. Cette dynamique de pouvoir a contribué à banaliser des comportements qui peuvent être considérés comme inappropriés, voire pénalement répréhensibles. l’ARCOM a souligné que cette séquence dégradait l’image des femmes, les réduisant à un statut d’objet sexuel, ce qui est contraire aux valeurs de respect et d’égalité. Quelle a été la réaction du Conseil d’État face à la sanction de l’ARCOM ?Le Conseil d’État a validé la décision de l’ARCOM, considérant que celui-ci avait agi dans le cadre de ses prérogatives. Il a jugé que la chaîne avait méconnu ses obligations en matière de diffusion et qu’il y avait un défaut de maîtrise de l’antenne. La sanction de suspension n’a pas été jugée disproportionnée par rapport à la liberté d’expression, surtout compte tenu de la nature des faits incriminés. Le Conseil d’État a également noté que ces événements s’étaient produits peu de temps après une mise en demeure pour des faits similaires, ce qui a renforcé la légitimité de la sanction. |
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