L’Essentiel : Le président de la chambre, conformément à l’article 779 du code de procédure civile, a décidé de renvoyer l’affaire au juge de la mise en état, en raison de l’absence de préparation pour le jugement. Un sursis à statuer a été ordonné, suspendant l’instance jusqu’à la réception du rapport d’expertise judiciaire en cours. Le juge appréciera l’opportunité de ce sursis, en tenant compte de l’impact sur le litige. La partie la plus diligente devra informer le juge du dépôt du rapport, et l’affaire est renvoyée à l’audience de mise en état prévue pour le 22 janvier 2025.
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Mise en état de l’affaireAux termes de l’article 779 du code de procédure civile, le président de la chambre a la possibilité de renvoyer au juge de la mise en état les affaires qui ne sont pas prêtes à être jugées. Cela s’applique notamment lors de l’audience d’orientation. Sursis à statuerLa décision de sursis suspend l’instance jusqu’à la survenance d’un événement déterminé, sans dessaisir le juge. À l’expiration du sursis, l’instance reprend à l’initiative des parties ou du juge, qui peut également décider d’un nouveau sursis ou abréger le délai. Appréciation du jugeLe juge de la mise en état a la responsabilité d’apprécier l’opportunité d’un sursis à statuer, en tenant compte de l’intérêt d’une bonne administration de la justice. Si le sursis est lié à l’attente d’une autre procédure, il doit avoir un impact sur l’affaire en cours. Expertise judiciaire en coursDans cette affaire, il est mentionné que les opérations d’expertise judiciaire de M. [S] sont en cours, ce qui est susceptible d’influencer la décision sur le litige actuel. Par conséquent, il est décidé de surseoir à statuer sur toutes les demandes jusqu’à la réception du rapport d’expertise. Ordonnances et prochaines étapesLe président ordonne un sursis à statuer en attendant le rapport d’expertise et précise que la partie la plus diligente doit informer le juge de la mise en état du dépôt du rapport. L’affaire est renvoyée à l’audience de mise en état prévue pour le 22 janvier 2025, avec des instructions concernant l’état d’avancement des opérations d’expertise. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la possibilité offerte par l’article 779 du code de procédure civile ?Aux termes de l’article 779 du code de procédure civile, le président de la chambre a la possibilité de renvoyer au juge de la mise en état les affaires qui ne sont pas prêtes à être jugées. Cela s’applique notamment lors de l’audience d’orientation. Qu’est-ce qu’un sursis à statuer ?La décision de sursis suspend l’instance jusqu’à la survenance d’un événement déterminé, sans dessaisir le juge. À l’expiration du sursis, l’instance reprend à l’initiative des parties ou du juge, qui peut également décider d’un nouveau sursis ou abréger le délai. Quel est le rôle du juge de la mise en état concernant le sursis à statuer ?Le juge de la mise en état a la responsabilité d’apprécier l’opportunité d’un sursis à statuer, en tenant compte de l’intérêt d’une bonne administration de la justice. Si le sursis est lié à l’attente d’une autre procédure, il doit avoir un impact sur l’affaire en cours. Comment l’expertise judiciaire influence-t-elle la décision sur le litige ?Dans cette affaire, il est mentionné que les opérations d’expertise judiciaire de M. [S] sont en cours, ce qui est susceptible d’influencer la décision sur le litige actuel. Par conséquent, il est décidé de surseoir à statuer sur toutes les demandes jusqu’à la réception du rapport d’expertise. Quelles sont les instructions données par le président concernant le rapport d’expertise ?Le président ordonne un sursis à statuer en attendant le rapport d’expertise et précise que la partie la plus diligente doit informer le juge de la mise en état du dépôt du rapport. L’affaire est renvoyée à l’audience de mise en état prévue pour le 22 janvier 2025, avec des instructions concernant l’état d’avancement des opérations d’expertise. Quels sont les détails de la décision rendue le 27 novembre 2024 ?Statuant par décision susceptible de recours dans les conditions prévues par l’article 380 du code de procédure civile, le président ordonne un sursis à statuer dans l’attente du rapport d’expertise de M. [S] désigné par ordonnance du 19 mars 2024. Il appartient à la partie la plus diligente d’informer le juge de la mise en état du dépôt du rapport d’expertise et de conclure en ouverture de rapport. Quand et où l’affaire est-elle renvoyée pour l’audience de mise en état ?L’affaire est renvoyée à l’audience de mise en état du Mercredi 22 Janvier 2025 à 9h, dans l’immeuble européen, salle chambre du conseil 2, 5ème étage. Le juge de la mise en état doit être informé sur la date prévisionnelle du dépôt du rapport d’expertise et sur l’état d’avancement des opérations d’expertise. Qui a signé la décision et à qui a-t-elle été transmise ?La décision a été signée par le Greffier, Reine TCHICAYA, et le Président, Charlotte THIBAUD. Elle a été transmise à plusieurs avocats, dont Maître Olivier BANCAUD de la SELARL ATTIQUE AVOCATS et Maître François BILLEBEAU de la SCP BILLEBEAU – MARINACCE. |
TRIBUNAL JUDICIAIRE
DE BOBIGNY
Chambre 6
Affaire : N° RG 24/09432 – N° Portalis DB3S-W-B7I-Z4P5
Numéro de minute : 24/00739
Syndicat SDC [Adresse 2] et [Adresse 1] representé par son syndic à L’unisson SAS
Représentant : Me Linda HOCINI, avocat au barreau de PARIS, vestiaire : E0468
C/
Société SNC IP1R
Représentant : Maître Olivier BANCAUD de la SELARL ATTIQUE AVOCATS, avocats au barreau de PARIS, vestiaire : C0301
S.A. ALBINGIA Assurance DO de la SNC IP1R
Représentant : Maître Emmanuelle BOCK de la SCP NABA ET ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS, vestiaire : P0325
S.A.S. BUREAU DES METHODES DE LA CONSTRUCTION
Représentant : Maître Guillaume RODIER de la SELARL RODIER ET HODE, avocats au barreau de PARIS, vestiaire : C2027
Mutuelle SMABTP
Représentant : Maître François BILLEBEAU de la SCP BILLEBEAU – MARINACCE, avocats au barreau de PARIS, vestiaire : R043
ORDONNANCE DE RENVOI A LA MISE EN ETAT ET DE SURSIS A STATUER
(Articles 378 à 380-1 du code de procédure civile)
Vu l’assignation enrôlée le 26/09/2024,
Vu l’expertise en cours, confiée à M. [S], ordonnée en référé le 19 mars 2024,
Vu les articles 378 à 380-1 du code de procédure civile,
Aux termes du dernier alinéa de l’article 779 du code de procédure civile, à l’audience d’orientation, le président de la chambre renvoie au juge de la mise en état les affaires qui ne sont pas en état d’être jugées.
Il résulte par ailleurs de l’application combinée des articles 378 à 380-1 du même code que la décision de sursis, qui suspend le cours de l’instance pour le temps ou jusqu’à la survenance de l’événement qu’elle détermine, ne dessaisit pas le juge ; qu’à l’expiration du sursis, l’instance est poursuivie à l’initiative des parties ou à la diligence du juge, sauf la faculté d’ordonner, s’il y a lieu, un nouveau sursis ; que le juge peut,
suivant les circonstances, révoquer le sursis ou abréger le délai.
Hors les cas où cette mesure est prévue par la loi, le juge de la mise en état apprécie souverainement l’opportunité du sursis à statuer dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice ; à ce titre, s’il s’agit d’attendre l’issue d’une autre procédure, il faut que le résultat de celle-ci ait une conséquence sur l’affaire en cours.
En l’espèce, il ressort des termes de l’assignation que les opérations d’expertise judiciaire de M. [S], désigné par ordonnance du 19 mars 2024, sont actuellement en cours.
Dans la mesure où il est manifeste que cette expertise est de nature à influer sur la solution du présent litige, il convient d’une part de surseoir à statuer sur l’ensemble des demandes, y compris celles relatives aux frais irrépétibles, dans l’attente du dépôt du rapport d’expertise, d’autre part de constater que l’affaire n’est pas en état d’être jugée et de la renvoyer à la mise en état.
Ce sursis étant prononcé d’office, les parties pourront saisir le juge chargé de la mise en état de cette affaire par conclusions d’incident aux fins de révocation du sursis, comme le permet l’article 379 du code de procédure civile.
Statuant par décision susceptible de recours dans les conditions prévues par l’article 380 du code de procédure civile,
Ordonnons un sursis à statuer dans l’attente du rapport d’expertise de M. [S] désigné par ordonnance du 19 mars 2024;
Disons qu’il appartiendra à la partie la plus diligente d’informer le juge de la mise en état du dépôt du rapport d’expertise et de conclure en ouverture de rapport ;
Renvoyons l’affaire au juge de la mise en état de la Chambre 6/Section 5 ;
Renvoyons l’affaire à l’audience de mise en état du Mercredi 22 Janvier 2025 à 9h ( immeuble européen, salle chambre du conseil 2, 5ème étage), avec information du juge de la mise en état sur la date prévisionnelle du dépôt du rapport d’expertise et justification de l’état d’avancement des opérations d’expertise et avis des parties sur un éventuel retrait du rôle, à défaut radiation.
Fait à Bobigny, le 27 Novembre 2024,
Le Greffier,
Reine TCHICAYA
Le Président,
Charlotte THIBAUD
Transmis à : Maître Olivier BANCAUD de la SELARL ATTIQUE AVOCATS, Maître François BILLEBEAU de la SCP BILLEBEAU – MARINACCE, Me Linda HOCINI, Maître Emmanuelle BOCK de la SCP NABA ET ASSOCIES, Maître Guillaume RODIER de la SELARL RODIER ET HODE
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