Une candidate de l’émission de télé-réalité Nice People a été accusée de cruauté envers un animal après avoir assisté à une Pink Party avec un chaton teint en rose. Des associations de défense des animaux ont dénoncé cet acte, et un article du Daily Mail a annoncé la mort du chat. Suite à cela, un site internet a relayé cette information non vérifiée, entraînant une poursuite pour diffamation de la candidate. Les propos tenus l’imputaient d’avoir causé la mort de l’animal, ce qui a été retenu comme diffamation, malgré la défense de bonne foi de l’éditeur du site.. Consulter la source documentaire.
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Qu’est-ce qui a conduit à la diffamation dans cette affaire ?La diffamation dans cette affaire a été déclenchée par des allégations selon lesquelles une candidate de l’émission de télé-réalité « Nice People » aurait causé la mort d’un chat en utilisant une teinture éphémère. Cette accusation a été relayée par un site internet qui a diffusé des informations non vérifiées, affirmant que la candidate avait « empoisonné par teinture un chat ». Ces propos ont été jugés suffisamment graves pour porter atteinte à l’honneur et à la considération de la candidate, ce qui a conduit à une action en justice pour diffamation. Les associations de défense des animaux ont également dénoncé l’utilisation du chat, ce qui a amplifié la controverse autour de cette situation. Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une diffamation soit reconnue ?Pour qu’une diffamation soit reconnue, plusieurs conditions doivent être remplies selon l’article 29 de la loi sur la liberté de la presse. Tout d’abord, il doit y avoir une allégation ou une imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne visée. Ce fait doit être suffisamment précis pour permettre un débat sur sa véracité. De plus, la diffamation peut être caractérisée même si l’imputation est formulée de manière déguisée ou par insinuation. A noter que l’inexactitude des propos ou leur caractère désobligeant ne suffisent pas à établir la diffamation. L’appréciation de l’atteinte à l’honneur doit se faire de manière objective, sans tenir compte des émotions ou de la sensibilité de la personne visée. Comment la bonne foi a-t-elle été invoquée dans cette affaire ?L’éditeur du site internet a tenté de se défendre en invoquant sa bonne foi, un argument qui peut parfois justifier des imputations diffamatoires. Pour que la bonne foi soit reconnue, il faut démontrer que l’auteur des propos a agi avec un but légitime, sans animosité personnelle, et qu’il a respecté certaines exigences, notamment en matière de sérieux de l’enquête et de prudence dans l’expression. Cependant, dans cette affaire, il n’y avait aucune preuve d’une enquête sérieuse concernant la mort du chat. La seule référence à un article du Daily Mirror n’était pas suffisante pour établir la bonne foi, car les propos tenus étaient affirmatifs et manquaient de prudence. Ainsi, le tribunal a conclu que l’éditeur ne pouvait pas bénéficier de la protection de la bonne foi. |
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