La marque François Villon, emblématique des années 70, a sombré dans l’oubli, son exploitation ayant cessé depuis des décennies. Les documents fournis par le primo déposant, bien que prouvant une certaine notoriété dans les années 70 et 80, ne démontrent aucune utilisation récente. L’historique de la marque révèle un projet de relance depuis 2015, confirmant son désuétude. Les ventes sporadiques de chaussures vintage sur des plateformes en ligne ne suffisent pas à établir une reconnaissance actuelle auprès du public. Ainsi, la cour a rejeté l’opposition, considérant que la marque n’était plus notoire au moment du dépôt.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est l’histoire de la marque François Villon ?La marque François Villon, spécialisée dans la chaussure, a été fondée dans les années 1950 et a connu un grand succès dans les années 1970. Cependant, son utilisation a considérablement diminué après le milieu des années 1980. Les documents présentés pour justifier l’exploitation de la marque datent principalement des années 1970 et du début des années 1980. Aucun document ne prouve son utilisation au cours des quarante dernières années, ce qui soulève des questions sur sa notoriété actuelle. Quelles sont les conséquences du défaut d’exploitation d’une marque ?Le défaut d’exploitation d’une marque peut entraîner sa désuétude, ce qui signifie qu’elle peut perdre ses droits de protection. Dans le cas de François Villon, le primo déposant a tenté de relancer la marque depuis 2015, indiquant qu’elle n’était plus exploitée au moment de l’opposition. La vente de quelques paires de chaussures vintage sur des sites de revente ne suffit pas à prouver que la marque est encore connue d’une large fraction du public. Cela souligne l’importance d’une exploitation continue pour maintenir la notoriété d’une marque. Comment la notoriété d’une marque est-elle évaluée ?La notoriété d’une marque est évaluée en fonction de plusieurs critères, notamment l’ancienneté de la marque, l’intensité de son usage, et les investissements publicitaires qui lui sont consacrés. Pour qu’une marque soit considérée comme notoire, elle doit être connue par une large fraction du public concerné, ce qui nécessite des preuves tangibles de son exploitation. Dans le cas de François Villon, les documents fournis ne démontrent pas une notoriété suffisante pour justifier une opposition à l’enregistrement d’une nouvelle marque. Quelles preuves ont été fournies pour soutenir l’opposition à l’enregistrement de la marque ?M. [W] [X] a produit plusieurs documents pour soutenir son opposition, y compris des extraits de magazines de mode, des documents du Musée des arts décoratifs, et des échanges de mails. Cependant, une partie des publications concernait des magazines étrangers, ce qui n’est pas pertinent pour établir la notoriété en France. De plus, les documents datent principalement des années 1970 et 1980, sans preuve d’exploitation récente. Quelle a été la décision de la Cour d’appel concernant l’opposition ?La Cour d’appel a rejeté le recours de M. [W] [X] contre la décision du directeur général de l’INPI, qui avait déclaré l’opposition irrecevable. La Cour a souligné que les documents fournis ne démontraient pas la notoriété de la marque François Villon au moment de l’opposition. Ainsi, la décision de l’INPI a été confirmée, indiquant que la marque n’était plus exploitée et qu’elle avait perdu sa notoriété. |
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