Rejet d’un recours et conséquences financières pour la partie requérante

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Rejet d’un recours et conséquences financières pour la partie requérante

L’Essentiel : La Cour de cassation a examiné le pourvoi de Mme [W], concluant qu’il n’était pas de nature à entraîner la cassation. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, la Cour a jugé inutile de motiver spécialement sa décision. Ainsi, le pourvoi a été rejeté, et Mme [W] a été condamnée aux dépens. Sa demande d’indemnisation, fondée sur l’article 700 du code de procédure civile, a également été rejetée, entraînant une condamnation à verser 3 000 euros à Me Ridoux. La décision a été prononcée le 21 novembre 2024.

Décision de la Cour de cassation

La Cour de cassation a examiné le moyen de cassation invoqué contre la décision attaquée, concluant qu’il n’était manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

Application de l’article 1014

Conformément à l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, la Cour a décidé qu’il n’était pas nécessaire de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

Rejet du pourvoi

En conséquence, la Cour a rejeté le pourvoi formé par Mme [W].

Condamnation aux dépens

Mme [W] a été condamnée aux dépens liés à cette procédure.

Demande d’indemnisation

La demande formulée par Mme [W] en application de l’article 700 du code de procédure civile a également été rejetée, et elle a été condamnée à verser à Me Ridoux la somme de 3 000 euros.

Prononcé de la décision

Cette décision a été prise par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcée par le président lors de l’audience publique du 21 novembre 2024.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la nature du moyen de cassation invoqué et son impact sur la décision ?

Le moyen de cassation invoqué à l’encontre de la décision attaquée est jugé manifestement non fondé.

En effet, selon l’article 1014, alinéa 1er, du Code de procédure civile :

« Le pourvoi en cassation n’est recevable que s’il est fondé sur un moyen de droit. »

Dans ce cas, la Cour a estimé que le moyen de cassation ne justifiait pas une cassation de la décision.

Ainsi, il n’y a pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi, ce qui signifie que la Cour a considéré que les arguments présentés ne remettaient pas en cause la décision initiale.

Quelles sont les conséquences de la décision de la Cour de cassation sur les dépens ?

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi et a condamné Mme [W] aux dépens.

Conformément à l’article 696 du Code de procédure civile :

« La partie qui succombe est condamnée aux dépens. »

Cela signifie que Mme [W] devra supporter les frais de la procédure, ce qui inclut les frais d’avocat et autres frais judiciaires.

Cette décision souligne l’importance de la rigueur dans la formulation des moyens de cassation, car une décision défavorable entraîne des conséquences financières pour la partie perdante.

Quelles sont les implications de l’article 700 du Code de procédure civile dans cette affaire ?

L’article 700 du Code de procédure civile stipule que :

« La cour peut, dans tous les cas, condamner la partie qui perd à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés. »

Dans cette affaire, la Cour a rejeté la demande formée par Mme [W] et l’a condamnée à payer à Me Ridoux la somme de 3 000 euros.

Cette somme est destinée à couvrir les frais engagés par Me Ridoux dans le cadre de la procédure.

Il est important de noter que cette disposition vise à garantir que la partie qui a raison dans le litige ne soit pas pénalisée financièrement par les frais de justice.

Ainsi, la décision de la Cour de cassation renforce le principe de l’équité dans le traitement des litiges.

CIV. 2

FD

COUR DE CASSATION
______________________

Audience publique du 21 novembre 2024

Rejet non spécialement motivé

Mme DURIN-KARSENTY, conseiller doyen
faisant fonction de président

Décision n° 10981 F

Pourvoi n° M 22-19.004

Aide juridictionnelle totale en défense
au profit de Mme [Y].
Admission du bureau d’aide juridictionnelle
près la Cour de cassation
en date du 17 avril 2023.

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

_________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, DU 21 NOVEMBRE 2024

Mme [F] [O] [W], domiciliée [Adresse 1], a formé le pourvoi n° M 22-19.004 contre l’arrêt rendu le 18 novembre 2020 par la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion (chambre de la famille), dans le litige l’opposant à Mme [I] [D] [Y], domiciliée [Adresse 2], défenderesse à la cassation.

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de Mme Bohnert, conseiller référendaire, les observations écrites de Me Brouchot, avocat de Mme [W], et de Me Ridoux, avocat de Mme [Y], après débats en l’audience publique du 9 octobre 2024 où étaient présentes Mme Durin-Karsenty, conseiller doyen faisant fonction de président, Mme Bohnert, conseiller référendaire rapporteur, Mme Vendryes, conseiller, et Mme Thomas, greffier de chambre,

la deuxième chambre civile de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

1. Le moyen de cassation, qui est invoqué à l’encontre de la décision attaquée, n’est manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

2. En application de l’article 1014, alinéa 1er, du code de procédure civile, il n’y a donc pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ce pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne Mme [W] aux dépens ;

En application de l’article 700 du code de procédure civile, rejette la demande formée par Mme [W] et la condamne à payer à Me Ridoux la somme de 3 000 euros ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, deuxième chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt et un novembre deux mille vingt-quatre.


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