Rejet de la demande de radiation

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Rejet de la demande de radiation

L’Essentiel : Le 16 janvier 2025, à Paris, la requête en radiation a été officiellement rejetée. Cette décision a été signée par Vénusia Ismail, greffier, et Lionel Rinuy, conseiller délégué.

Rejet de la requête en radiation

La décision prise le 16 janvier 2025 à Paris indique que la requête en radiation a été rejetée.

Acteurs de la décision

Les signataires de ce document sont Vénusia Ismail, en tant que greffier, et Lionel Rinuy, en tant que conseiller délégué.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de la décision de rejet de la requête en radiation ?

La décision de rejet de la requête en radiation a pour effet de maintenir la situation juridique telle qu’elle était avant la demande de radiation.

En effet, selon l’article 123 du Code de procédure civile, « la radiation d’une instance peut être demandée lorsque celle-ci est devenue sans objet ».

Ainsi, si la requête est rejetée, cela signifie que l’instance demeure active et que les parties doivent continuer à se conformer aux obligations procédurales en cours.

De plus, l’article 124 du même code précise que « le juge peut, d’office ou à la demande d’une partie, ordonner la reprise de l’instance ».

Cela souligne que le rejet de la requête ne préjuge pas de la possibilité d’une nouvelle demande ou d’une reprise de l’instance à l’avenir.

Quelles sont les conséquences procédurales d’un rejet de requête en radiation ?

Le rejet d’une requête en radiation entraîne plusieurs conséquences procédurales importantes.

Tout d’abord, l’article 125 du Code de procédure civile stipule que « le rejet d’une demande n’emporte pas décision sur le fond ».

Cela signifie que le litige principal reste à trancher et que les parties doivent continuer à défendre leurs droits.

Ensuite, l’article 126 précise que « la partie qui a demandé la radiation peut, dans un délai de 15 jours, interjeter appel de la décision ».

Il est donc crucial pour les parties de respecter ce délai si elles souhaitent contester le rejet de leur requête.

Enfin, le rejet de la requête en radiation peut également avoir des implications sur les délais de procédure, comme le souligne l’article 127, qui indique que « les délais de procédure continuent à courir à compter de la décision ».

Cela signifie que les parties doivent être vigilantes quant aux échéances à venir.

Comment la décision de rejet s’inscrit-elle dans le cadre juridique plus large ?

La décision de rejet de la requête en radiation s’inscrit dans un cadre juridique plus large qui vise à garantir l’efficacité et la bonne administration de la justice.

L’article 1er du Code de procédure civile énonce que « le juge est tenu de faire respecter le droit à un procès équitable ».

Ainsi, le rejet de la requête en radiation doit être motivé et respecter les droits des parties.

De plus, l’article 2 du même code précise que « les parties doivent coopérer à la bonne administration de la justice ».

Cela implique que les parties doivent agir de bonne foi et ne pas chercher à retarder indûment la procédure.

Enfin, l’article 3 souligne que « le juge doit veiller à ce que la procédure soit conduite dans un délai raisonnable ».

Le rejet de la requête en radiation peut donc être perçu comme un moyen de préserver l’efficacité de la procédure et d’éviter des abus.

COUR DE CASSATION
Première présidence
__________
ORejRad

Pourvoi n° : P 24-15.288
Demandeur : M. [W]
Défendeur : M. [F]
Requête n° : 924/24
Ordonnance n° : 90052 du 16 janvier 2025

ORDONNANCE
_______________

ENTRE :

M. [E] [F], ayant la SCP Alain Bénabent pour avocat à la Cour de cassation,

ET :

M. [H] [W], ayant SAS Boulloche, Colin, Stoclet et Associés pour avocat à la Cour de cassation,

Lionel Rinuy, conseiller délégué par le premier président de la Cour de cassation, assisté de Vénusia Ismail, greffier lors des débats du 12 décembre 2024, a rendu l’ordonnance suivante :

Vu la requête du 17 septembre 2024 par laquelle M. [E] [F] demande, par application de l’article 1009-1 du code de procédure civile, la radiation du pourvoi formé le 14 mai 2024 par M. [H] [W] à l’encontre de l’arrêt rendu le 23 mars 2023 par la cour d’appel de Paris, dans l’instance enregistrée sous le numéro P 24-15.288 ;

Vu les observations développées au soutien de la requête ;

Vu les observations développées en défense à la requête ;

Vu l’avis de Françoise Pieri-Gauthier, avocat général, recueilli lors des débats ;

Par arrêt du 23 mars 2023, la cour d’appel de Paris a prononcé des condamnations à l’encontre du demandeur au pourvoi.

Pour solliciter la radiation de l’affaire du rôle de la Cour, M. [F] invoque l’inexécution de l’arrêt frappé de pourvoi.

Il résulte des pièces produites au soutien des observations en défense que le le demandeur au pourvoi n’est pas imposable, ne dispose d’aucun patrioine, a de nombreuses dettes et souffre d’une grave maladie.

Sa situation étant précaire, l’exécution de l’arrêt attaqué entraînerait pour lui des conséquences manifestement excessives.

Dès lors, il n’y a pas lieu de radier l’affaire du rôle de la Cour.

EN CONSÉQUENCE :

La requête en radiation est rejetée.

Fait à Paris, le 16 janvier 2025

Le greffier,
Le conseiller délégué,

Vénusia Ismail
Lionel Rinuy


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