Rejet de recours et condamnation financière en matière pénale

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Rejet de recours et condamnation financière en matière pénale

L’Essentiel : Dans le cadre d’une procédure judiciaire, la Cour de cassation a été saisie d’un recours concernant une décision antérieure. L’examen de la recevabilité du recours a été effectué, ainsi que l’analyse des pièces de procédure présentées. La Cour a constaté qu’aucun moyen n’était de nature à justifier l’admission du pourvoi, et a donc décidé de ne pas accueillir la demande de l’appelant. En conséquence, la Cour a ordonné à un défendeur de verser une somme de 2 500 euros à la SARL représentant les intérêts d’un avocat à la Cour, conformément aux dispositions légales pertinentes.

Contexte de l’affaire

Dans le cadre d’une procédure judiciaire, la Cour de cassation a été saisie d’un recours concernant une décision antérieure. L’examen de la recevabilité du recours a été effectué, ainsi que l’analyse des pièces de procédure présentées.

Décision de la Cour de cassation

La Cour de cassation a constaté qu’aucun moyen n’était de nature à justifier l’admission du pourvoi. Par conséquent, elle a décidé de ne pas accueillir la demande de l’appelant.

Conséquences financières

En conséquence de cette décision, la Cour a ordonné à un défendeur, désigné par la lettre [Z], de verser une somme de 2 500 euros à la SARL Boré, Salve de Bruneton et Mégret, qui représente les intérêts d’un avocat à la Cour. Cette somme est fixée en application des dispositions légales pertinentes.

Conclusion de l’audience

La décision a été prise par la chambre criminelle de la Cour de cassation et a été prononcée publiquement par le président lors de l’audience qui s’est tenue le cinq février deux mille vingt-cinq.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la recevabilité du recours en matière pénale ?

La recevabilité du recours en matière pénale est régie par l’article 567-1-1 du code de procédure pénale, qui stipule que la Cour de cassation doit examiner la recevabilité du pourvoi avant d’en examiner le fond.

Cet article précise que la Cour ne peut admettre un pourvoi que s’il existe des moyens de nature à justifier son admission.

Dans le cas présent, la Cour a constaté qu’il n’existait aucun moyen permettant l’admission du pourvoi, ce qui a conduit à la déclaration de non-admission.

Quelles sont les conséquences financières d’un pourvoi non admis ?

Lorsqu’un pourvoi est déclaré non admis, des conséquences financières peuvent en découler, notamment en ce qui concerne les frais d’avocat.

L’article 618-1 du code de procédure pénale prévoit que la partie perdante peut être condamnée à verser une somme à l’avocat de la partie adverse.

Dans cette affaire, la Cour a fixé à 2 500 euros la somme que le dirigeant d’entreprise devra payer à la SARL Boré, Salve de Bruneton et Mégret, avocat à la Cour.

De plus, l’article 37, alinéa 2, de la loi du 10 juillet 1991 modifiée précise que les frais d’avocat peuvent être mis à la charge de la partie perdante, ce qui a été appliqué dans cette décision.

Quel est le rôle de la Cour de cassation dans ce type de recours ?

La Cour de cassation joue un rôle crucial dans le système judiciaire français, notamment en matière de pourvois en cassation.

Elle a pour mission de vérifier la conformité des décisions des juridictions inférieures avec la loi.

Dans le cadre de l’examen d’un pourvoi, la Cour ne rejuge pas les faits, mais se concentre sur la légalité de la décision contestée.

Dans cette affaire, la Cour a examiné la recevabilité du recours et a constaté qu’il n’y avait pas de moyens justifiant l’admission du pourvoi, ce qui a conduit à sa décision finale.

N° P 24-86.519 F

N° 50330

LR
5 FÉVRIER 2025

NON-ADMISSION

M. BONNAL président,

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 5 FÉVRIER 2025

M. [Z] [X] a formé un pourvoi contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, 6e section, en date du 7 novembre 2024, qui l’a renvoyé devant la cour criminelle départementale de Paris sous l’accusation de viol aggravé.

Des mémoires, en demande et en défense, ainsi que des observations complémentaires, ont été produits.

Sur le rapport de Mme Leprieur, conseiller, les observations de Me Bouthors, avocat de M. [Z] [X], les observations de la SARL Boré, Salve de Bruneton et Mégret, avocat de Mme [Y] [H], et les conclusions de Mme Bellone, avocat général référendaire, après débats en l’audience publique du 5 février 2025 où étaient présents M. Bonnal, président, Mme Leprieur, conseiller rapporteur, M. de Larosière de Champfeu, conseiller de la chambre, et Mme Le Roch, greffier de chambre,

la chambre criminelle de la Cour de cassation, composée en application de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale, des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

Vu l’article 567-1-1 du code de procédure pénale :

Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

DÉCLARE le pourvoi NON ADMIS ;

FIXE à 2 500 euros la somme que M. [Z] [X] devra payer à la SARL Boré, Salve de Bruneton et Mégret, avocat à la Cour, en application de l’article 618-1 du code de procédure pénale et de l’article 37, alinéa 2, de la loi du 10 juillet 1991 modifiée ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président en son audience publique du cinq février deux mille vingt-cinq.


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