Le Conseil d’État a rejeté la demande d’un chef opérateur du son visant à obtenir la carte de journaliste professionnel. La décision souligne que la qualité de journaliste ne peut être reconnue à une personne dont la contribution se limite à des aspects techniques dans un reportage audiovisuel. Même si des choix sont impliqués dans l’exécution, cela ne suffit pas à justifier la reconnaissance en tant que journaliste. La participation du demandeur se cantonnait à la fabrication des reportages, sans implication dans leur conception ou le choix des sujets, ce qui ne répond pas aux critères requis.. Consulter la source documentaire.
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Quelle était la demande du chef opérateur du son auprès du Conseil d’Etat ?Le chef opérateur du son a sollicité le Conseil d’Etat pour annuler une décision de la commission supérieure de la carte d’identité des journalistes professionnels. Cette décision, prise en 2003, lui avait refusé la carte d’identité de journaliste professionnel. Il a donc contesté cette décision, arguant qu’il devait être reconnu comme journaliste professionnel, ce qui a conduit à un examen de la nature de sa contribution dans le cadre de son travail. Quelles étaient les raisons du rejet de la requête par le Conseil d’Etat ?Le Conseil d’Etat a rejeté la requête du chef opérateur en précisant que la qualité de journaliste ne peut être reconnue à une personne qui se limite à une contribution technique. Cette décision repose sur l’idée que, pour être considéré comme journaliste, il faut participer à la conception et au choix des sujets d’un reportage, et non se cantonner à des tâches techniques, même si celles-ci impliquent des choix. Quelles sont les implications de cette décision pour la définition du journaliste professionnel ?Cette décision du Conseil d’Etat a des implications significatives pour la définition de la qualité de journaliste professionnel. Elle établit que le rôle d’un journaliste ne se limite pas à des aspects techniques, mais inclut également la capacité à concevoir et à choisir les sujets traités. Ainsi, les personnes qui n’interviennent que dans la fabrication des reportages, sans participer à leur conception, ne peuvent pas prétendre à la carte de journaliste professionnel. Cela souligne l’importance de la créativité et de l’initiative dans le métier de journaliste. Quel est le contexte juridique de cette décision ?La décision a été rendue par le Conseil d’Etat, une juridiction administrative française, le 8 juillet 2005. Elle s’inscrit dans un cadre juridique où la reconnaissance de la qualité de journaliste professionnel est régie par des critères précis. Ces critères visent à protéger la profession et à garantir que seuls ceux qui remplissent des fonctions journalistiques essentielles puissent bénéficier des droits et des protections associés à cette qualité, comme l’obtention d’une carte de journaliste. Quels sont les mots clés associés à cette jurisprudence ?Les mots clés associés à cette jurisprudence incluent : journaliste professionnel, journaliste, pigiste, pige, collaboration, journal, contrat de journaliste, carte de journaliste, carte, et carte professionnelle. Ces termes reflètent les différents aspects de la profession journalistique et les conditions nécessaires pour être reconnu comme journaliste, ainsi que les documents qui peuvent attester de cette qualité. |
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