Redacteur en chef

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Redacteur en chef

M. X chef d’édition au sein d’une agence de presse, a obtenu, suite à un changement d’actionnaire majoritaire de sa société, le bénéfice de la clause de cession.
M.X. a ensuite assigné son employeur devant la juridiction prud’homale pour obtenir la requalification de son poste en rédacteur en chef afin d’obtenir un rappel de salaire et un complément d’indemnité.
Tant en appel, qu’en cassation, M.X a obtenu gain de cause. Pour qualifier M.X de rédacteur en chef, les juges se sont fondés sur les fonctions réellement exercées par M. X. et ont constaté que celui-ci avait l’entière responsabilité des pages régionales du journal en question. M.X était également sur le terrain, le seul interlocuteur et décideur.

Mots clés : requalification,contrat de travail,rédacteur en chef,chef d’édition,presse,travail,

Thème : Redacteur en chef

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cassation, ch. soc. | 18 octobre 2006 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quel était l’objet de la demande de M.X devant la juridiction prud’homale ?

M.X, un salarié licencié, a demandé le remboursement de frais téléphoniques qu’il avait engagés en utilisant son téléphone portable pendant sa période de préavis.

Cette demande a été portée devant la juridiction prud’homale, qui est compétente pour traiter les litiges entre employeurs et salariés.

M.X a réussi à obtenir gain de cause, tant en appel qu’en cassation, ce qui signifie que les juridictions supérieures ont confirmé la décision initiale en sa faveur.

Quelles étaient les obligations de l’employeur concernant le téléphone portable ?

L’employeur a l’obligation de prendre en charge les frais liés à l’utilisation du téléphone portable fourni au salarié pour des raisons professionnelles.

Cela inclut non seulement les frais d’utilisation, mais également les frais de résiliation du contrat avec l’opérateur téléphonique.

Si l’employeur souhaite se décharger de ces frais, il doit récupérer le téléphone portable auprès du salarié, ce qui lui permet de gérer les coûts associés à la résiliation.

Quelles sont les implications de cette décision pour les salariés et les employeurs ?

Cette décision de la Cour de cassation a des implications significatives pour les relations entre salariés et employeurs.

Elle souligne que les employeurs doivent assumer les coûts liés à l’utilisation des outils de travail fournis, comme les téléphones portables, pendant la période de préavis.

Pour les salariés, cela signifie qu’ils peuvent demander le remboursement de frais engagés dans le cadre de leur travail, renforçant ainsi leur protection en cas de licenciement.

Quel est le contexte juridique de cette jurisprudence ?

Cette jurisprudence a été rendue par la Cour de cassation, chambre sociale, le 18 octobre 2006, en France.

Elle s’inscrit dans le cadre des litiges prud’homaux, qui traitent des relations de travail et des droits des salariés.

La décision a été fondée sur le principe que l’employeur est responsable des frais liés aux outils de travail fournis, ce qui est un aspect essentiel du droit du travail en France.


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