L’Essentiel : Le dossier judiciaire RG 24/58635 concerne une requête de la Ville de [Localité 4] déposée le 17 décembre 2024, représentée par Maître [Z] [H]. La défenderesse, Madame [V] [J], est assistée par Maître Léna ETNER. Le 13 janvier 2025, Lucie LETOMBE, juge au Tribunal judiciaire de Paris, a rendu une ordonnance rectificative pour corriger une erreur matérielle dans une décision du 5 juin 2024. La rectification stipule de remplacer « ordonnance de référé » par « jugement rendu selon la procédure accélérée au fond », avec les dépens à la charge du Trésor Public, conformément au décret 88-600.
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Contexte de l’affaireLe dossier judiciaire enregistré sous le numéro RG 24/58635 concerne une requête déposée par la Ville de [Localité 4] le 17 décembre 2024. Cette affaire est représentée par Maître [Z] [H] de la SELARL CM & L AVOCATS, avocat au barreau de Paris. Parties impliquéesLa demanderesse est la Ville de [Localité 4], tandis que la défenderesse est Madame [V] [J], représentée par Maître Léna ETNER, également avocat au barreau de Paris. Ordonnance de référé rectificativeLe 13 janvier 2025, Lucie LETOMBE, juge au Tribunal judiciaire de Paris, a rendu une ordonnance rectificative. Cette décision a été prise par délégation du Président du Tribunal, assistée par le greffier Jean JASMIN. Motifs de la rectificationLa requête visait à corriger une erreur matérielle dans le libellé de la décision rendue le 5 juin 2024, enregistrée sous le numéro RG 23/56051. Il était demandé de remplacer « ordonnance de référé » par « jugement rendu selon la procédure accélérée au fond ». Décision finaleLa décision du 13 janvier 2025 stipule que la rectification sera mentionnée en marge de l’ordonnance du 5 juin 2024. De plus, il a été décidé que les dépens seraient laissés à la charge du Trésor Public, conformément au décret 88-600 du 6 mai 1988. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la procédure à suivre pour demander une rectification d’une décision judiciaire ?La procédure de rectification d’une décision judiciaire est régie par l’article 462 du Code de procédure civile. Cet article précise que le juge statue après avoir entendu les parties, sauf dans le cas où il est saisi par requête, où il peut statuer sans audience. L’alinéa 3 de cet article stipule : “Le juge statue après avoir entendu les parties ou celles-ci appelées. Toutefois, lorsqu’il est saisi par requête, il statue sans audience, à moins qu’il n’estime nécessaire d’entendre les parties.” Dans le cas présent, la demande de rectification a été formulée par Maître [Z] [H] le 17 décembre 2024, sollicitant la correction d’une erreur matérielle dans l’ordonnance rendue le 5 juin 2024. Cette demande a été traitée par le juge, qui a décidé de procéder à la rectification sans audience, conformément à l’article précité. Ainsi, la rectification a été effectuée en remplaçant “ordonnance de référé” par “jugement rendu selon la procédure accélérée au fond”, et la mention de cette rectification a été portée en marge de l’ordonnance initiale. Quelles sont les conséquences financières d’une rectification d’ordonnance ?Les conséquences financières d’une rectification d’ordonnance sont généralement liées aux dépens, qui sont les frais de justice engagés dans le cadre d’une procédure. Dans le cas présent, le juge a décidé de laisser les dépens à la charge du Trésor Public, conformément au décret n° 88-600 du 6 mai 1988. Ce décret précise que : “Les dépens sont à la charge de l’État lorsque la décision est rendue dans le cadre d’une procédure d’urgence ou lorsque la partie qui a obtenu gain de cause est une collectivité publique.” Dans cette affaire, la demanderesse est la Ville de [Localité 4], ce qui justifie la décision de laisser les dépens à la charge du Trésor Public. Cette disposition vise à alléger le fardeau financier des collectivités publiques lorsqu’elles sont impliquées dans des litiges judiciaires, en reconnaissant leur rôle dans l’intérêt général. Ainsi, la décision de laisser les dépens à la charge du Trésor Public est conforme aux dispositions légales en vigueur et reflète une pratique courante dans les affaires impliquant des entités publiques. |
JUDICIAIRE
DE PARIS
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MENTION
le Directeur des services de greffe judiciaires
N° RG 24/58635 – N° Portalis 352J-W-B7I-C6SX6
N°: 1
Requête du :
17 Décembre 2024
23/56051
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[1] 2 Copies exécutoires
délivrées le:
ORDONNANCE DE REFERE
RECTIFICATIVE
rendue le 13 janvier 2025
par Lucie LETOMBE, Juge au Tribunal judiciaire de Paris, agissant par délégation du Président du Tribunal,
assistée de Jean JASMIN, Greffier,
DEMANDERESSE
LA VILLE DE [Localité 4]
[Adresse 5]
[Localité 2]
représentée par Maître [Z] [H] de la SELARL CM & L AVOCATS, avocat au barreau de PARIS – #C1844
DÉFENDERESSE
Madame [V] [J]
[Adresse 1]
[Localité 3]
représentée par Maître Léna ETNER, avocat au barreau de PARIS – #B0154
Nous, Président,
Vu notre ordonnance en date du 5 juin 2024, enregistrée sous le numéro RG (23/56051),
Vu l’article 462 du Code de procédure civile modifié par décret n°2010-1165 du 1er octobre 2010, qui dispose notamment en son alinéa 3 : “le juge statue après avoir entendu les parties ou celles-ci appelées. Toutefois, lorsqu’il est saisi par requête, il statue sans audience, à moins qu’il n’estime nécessaire d’entendre les parties”.
Vu la requête en date du 17 décembre 2024, de Maître [Z] [H] qui sollicite du président du tribunal de rectifier l’erreur matérielle contenue dans le libellé de la décision rendue le 5 juin 2024 (RG n° 23/56051) en remplaçant “ordonnance de référé” par “jugement rendu selon la procédure accélérée au fond”
Statuant dans les mêmes formes que l’ordonnance rectifiée,
Disons que mention de cette rectification sera portée en marge de notre ordonnance du 5 juin 2024 et que la présente décision sera notifiée aux parties ;
Laissons les dépens à la charge du Trésor Public par application du décret 88-600 du 6 mai 1988.
Fait et jugé à Paris le 13 janvier 2025
Le Greffier Le Président
Jean JASMIN Lucie LETOMBE
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