Radiation et délais : enjeux procéduraux en matière de diligence

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Radiation et délais : enjeux procéduraux en matière de diligence

L’Essentiel : Monsieur [Z] [H], défendeur, est représenté par Me Guillaume GUERRIEN, tandis que Madame [T] [E], demanderesse, est représentée par Me Dan ZERHAT et plaidée par Me Pierre BATAILLE. L’affaire a connu plusieurs renvois, entraînant des délais prolongés. En conséquence, la cour a ordonné la radiation de l’affaire, conformément aux articles 381 et 383 du code de procédure civile. Pour un éventuel rétablissement, les parties doivent justifier des diligences effectuées, sauf si la péremption est acquise. L’ordonnance a été notifiée aux parties le 08/01/2025 à [Localité 7].

Identification des Parties

Monsieur [Z] [H], représenté par Me Guillaume GUERRIEN, avocat au barreau de Versailles, est le défendeur à l’incident. Madame [T] [E], née le [Date naissance 1] 1962 à [Localité 6] (Maroc) et de nationalité française, est la demanderesse à l’incident, représentée par Me Dan ZERHAT et plaidée par Me Pierre BATAILLE.

Contexte de l’Affaire

L’affaire a été marquée par plusieurs renvois, ce qui a entraîné des délais prolongés pour que les parties puissent conclure. Ces retards ont conduit à une situation où il est devenu nécessaire de prendre des mesures pour gérer le dossier.

Décision de Radiation

En vertu des articles 381 et 383 du code de procédure civile, il a été ordonné la radiation de l’affaire du rôle général de la cour. Cette décision implique que l’affaire est supprimée du rang des affaires en cours.

Conditions de Rétablissement

L’affaire ne pourra être rétablie que sur justification de l’accomplissement des diligences qui ont conduit à la radiation, sauf si la péremption est acquise. Cela signifie que les parties doivent démontrer qu’elles ont pris les mesures nécessaires pour avancer dans le dossier.

Notification de l’Ordonnance

La présente ordonnance sera notifiée par lettre simple aux parties ainsi qu’à leurs représentants, assurant ainsi que toutes les personnes concernées soient informées de la décision prise par la cour.

Date et Lieu de l’Ordonnance

L’ordonnance a été faite à [Localité 7] le 08/01/2025, et des copies ont été adressées aux avocats postulants et aux parties concernées.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de la clause résolutoire dans le contrat de location ?

La clause résolutoire insérée dans un contrat de location permet à un bailleur de résilier le contrat en cas de non-paiement des loyers.

Selon l’article 1225 du Code civil, « la résolution est prononcée par le juge, à la demande de la partie qui y a intérêt, lorsque l’autre partie n’exécute pas son obligation. »

Dans le cas présent, la SAS SOMAG a délivré un commandement de payer à Monsieur [S] [E] pour des loyers impayés.

Monsieur [S] [E] n’ayant pas satisfait aux causes du commandement dans le délai imparti, la clause résolutoire a été acquise le 7 mars 2024.

Cela signifie que le contrat de location a été résilié de plein droit, permettant à la SAS SOMAG de demander l’expulsion de Monsieur [S] [E].

Quelles sont les conditions pour obtenir une expulsion en référé ?

L’expulsion en référé est possible lorsque le maintien dans les lieux constitue un trouble manifestement illicite.

L’article 835 du Code de procédure civile stipule que « le président du tribunal judiciaire peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent. »

Dans cette affaire, le maintien de Monsieur [S] [E] dans le garage, après l’acquisition de la clause résolutoire, constitue un trouble manifestement illicite.

Le juge des référés a donc le pouvoir d’ordonner son expulsion, avec le concours de la force publique si nécessaire.

Comment se calcule l’indemnité d’occupation due par le locataire ?

L’indemnité d’occupation est généralement calculée sur la base du loyer qui aurait été dû si le bail n’avait pas été résilié.

Dans ce cas, l’indemnité d’occupation a été fixée à 116,92 euros par mois, charges comprises, à compter du 7 mars 2024.

Cette somme correspond au montant du loyer mensuel convenu dans le contrat de location.

L’article 1728 du Code civil précise que « le locataire est tenu de payer le loyer aux termes convenus. »

Ainsi, l’indemnité d’occupation est due jusqu’à la libération complète des lieux par Monsieur [S] [E].

Quelles sont les conséquences financières pour le locataire en cas de non-paiement ?

En cas de non-paiement des loyers, le locataire peut être condamné à verser des sommes au bailleur, y compris des provisions pour loyers impayés.

L’article 700 du Code de procédure civile permet au juge de condamner la partie perdante à payer une somme à l’autre partie pour couvrir ses frais.

Dans cette affaire, Monsieur [S] [E] a été condamné à verser 935,36 euros à la SAS SOMAG, à titre de provision pour les indemnités d’occupation échues impayées.

De plus, il a été condamné à payer 1.500 euros sur le fondement de l’article 700, en raison des frais engagés par la SAS SOMAG pour faire valoir ses droits.

Ces condamnations financières visent à compenser les pertes subies par le bailleur en raison du non-paiement des loyers.

COUR D’APPEL

DE

VERSAILLES

Chambre commerciale 3-2

ORDONNANCE DE RADIATION

N° RG 24/00331 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WJID

Nous, Gwenael COUGARD, magistrat chargé de la mise en état, assisté de Françoise DUCAMIN, Greffière, saisi de l’appel inscrit au greffe sous le n° RG N° RG 24/00331 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WJID du rôle général, opposant :

Monsieur [Z] [H]

[Adresse 3]

[Localité 5]

Représentant : Me Guillaume GUERRIEN, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 641

DEFENDEUR A L’INCIDENT

à

Madame [T] [E]

née le [Date naissance 1] 1962 à [Localité 6] (MAROC)

de nationalité Française

[Adresse 2]

[Localité 4]

Représentant : Me Dan ZERHAT de l’AARPI OHANA ZERHAT Cabinet d’Avocats, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 731 – N° du dossier 24078028 –

Plaidant : Me Pierre BATAILLE, avocat au barreau de LYON, vestiaire : 1507

DEMANDERESSE A L’INCIDENET

Considérant que l’affaire a fait l’objet de plusieurs renvois

Considérant que les parties ont bénéficié de délais longs pour conclure,

Qu’il convient de radier l’affaire du rôle général de la cour.

PAR CES MOTIFS

Vu les articles 381, 383 du code de procédure civile,

Ordonnons la radiation de l’affaire,

Ordonnons sa suppression du rang des affaires en cours,

Disons que l’affaire ne sera rétablie que sur justification de l’accomplissement des diligences dont le défaut a entraîné la radiation, à moins que la péremption ne soit acquise.

Disons que la présente ordonnance sera notifiée par lettre simple aux parties ainsi qu’à leurs représentants.

Fait à [Localité 7], le 08/01/2025

La Greffière La Conseillère

Copies adressées

aux avocats postulants et

aux parties le :


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