Protection des œuvres et domaine public

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Protection des œuvres et domaine public

Les articles et dessins scientifiques comme toute création littéraire intellectuelle peuvent bénéficier de la protection instituée par le droit d’auteur (1). Toutefois, cette protection ne s’étend pas à des dessins réalisés à partir de découvertes appartenant au domaine public (dessins réalisés à partir de matériel néolithique trouvé dans une zone archéologique).

(1) Article L. 112-1 du Code de la propriété intellectuelle : « les dispositions du présent code protègent les droits des auteurs sur toutes les oeuvres de l’esprit, quel qu’en soit le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination ».

Mots clés : Contrefacon – Articles de presse

Thème : Contrefacon – Articles de presse

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Paris | 1 avril 2011 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quels types d’œuvres peuvent bénéficier de la protection du droit d’auteur ?

Les articles et dessins scientifiques, comme toute création littéraire ou intellectuelle, peuvent bénéficier de la protection instituée par le droit d’auteur. Cette protection est régie par le Code de la propriété intellectuelle, notamment l’article L. 112-1, qui stipule que les droits des auteurs sont protégés sur toutes les œuvres de l’esprit, indépendamment de leur genre, forme d’expression, mérite ou destination.

Cependant, il est important de noter que cette protection ne s’étend pas à des dessins réalisés à partir de découvertes appartenant au domaine public. Par exemple, les dessins basés sur du matériel néolithique trouvé dans une zone archéologique ne peuvent pas être protégés par le droit d’auteur, car ils s’appuient sur des éléments qui ne sont pas originaux et qui sont accessibles à tous.

Quelles sont les limitations de la protection du droit d’auteur ?

La protection du droit d’auteur présente certaines limitations, notamment en ce qui concerne les œuvres dérivées. Les dessins ou articles qui s’inspirent de découvertes du domaine public, comme des artefacts archéologiques, ne peuvent pas bénéficier de cette protection. Cela signifie que même si un auteur crée une œuvre originale, si celle-ci est fondée sur des éléments qui ne sont pas protégés, elle ne pourra pas être protégée par le droit d’auteur.

Cette limitation vise à garantir que le patrimoine culturel et scientifique, qui appartient à la collectivité, reste accessible à tous. Ainsi, les œuvres qui s’appuient sur des découvertes archéologiques ou des connaissances scientifiques antérieures ne peuvent pas revendiquer une protection exclusive, permettant ainsi à d’autres de s’en inspirer librement.

Quelle est la jurisprudence pertinente concernant la contrefaçon d’articles de presse ?

La jurisprudence en matière de contrefaçon d’articles de presse est illustrée par une décision de la Cour d’appel de Paris, datée du 1er avril 2011. Cette décision souligne l’importance de la protection des droits d’auteur dans le domaine des articles de presse, en précisant que la reproduction ou l’adaptation d’un article sans l’autorisation de l’auteur constitue une violation de ses droits.

Dans ce contexte, la cour a rappelé que les articles de presse, en tant qu’œuvres de l’esprit, bénéficient de la protection du droit d’auteur. Cela signifie que les journalistes et les auteurs d’articles ont le droit de contrôler l’utilisation de leurs œuvres et de revendiquer des compensations en cas de contrefaçon. Cette jurisprudence renforce la nécessité pour les médias et les autres acteurs de respecter les droits des auteurs afin de préserver l’intégrité et la valeur des créations journalistiques.


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