Monsieur le Préfet a demandé, le 09 janvier 2025, une prolongation de la rétention de l’intéressé pour une durée maximale de vingt-six jours. L’intéressé, assisté de Me Célia LEBORGNE, a été informé de ses droits et a nié toute affiliation avec le PKK. L’avocat a soulevé un problème de procédure concernant l’absence d’interprète lors des notifications de refus de vol, se basant sur Google traduction. Malgré cela, l’intéressé a respecté ses obligations d’assignation à résidence. La décision finale a autorisé la prolongation de la rétention jusqu’au 5 février 2025, avec information sur le droit d’appel.. Consulter la source documentaire.
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Quelles sont les conditions de prolongation de la rétention administrative selon le Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers ?La prolongation de la rétention administrative est régie par les articles L.743-9 et L.743-24 du Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile. L’article L.743-9 stipule que : « La rétention administrative ne peut excéder une durée de 45 jours. Toutefois, cette durée peut être prolongée dans les conditions prévues à l’article L. 743-24. » L’article L.743-24 précise que : « Lorsque la mesure de rétention est prolongée, l’autorité administrative doit en informer l’intéressé et lui indiquer les motifs de cette prolongation. » Dans le cas présent, le Préfet a demandé une prolongation de la rétention de 26 jours, ce qui est conforme à la législation en vigueur. Il a également été rappelé à l’intéressé ses droits pendant la rétention, ce qui est une obligation légale. Ainsi, la demande de prolongation est justifiée par les nécessités administratives et respecte les dispositions légales. Quels sont les droits de l’intéressé en matière d’assistance juridique durant la rétention ?L’article L. 743-9 du Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile garantit à l’intéressé le droit d’être assisté par un avocat. Cet article précise que : « L’intéressé a le droit d’être assisté par un avocat de son choix, qui peut être commis d’office. » Dans le cas présent, l’intéressé a été assisté par Me Célia LEBORGNE, qui a soulevé des questions de procédure concernant l’absence d’un interprète lors des notifications de refus de vol. Il est essentiel que l’intéressé puisse comprendre les décisions qui le concernent, et l’absence d’un interprète physique pourrait potentiellement porter atteinte à ses droits. Cependant, il a été constaté que l’intéressé avait compris les notifications, ce qui a été confirmé lors de l’audience. Ainsi, bien que l’assistance juridique soit un droit fondamental, la compréhension des décisions par l’intéressé a été établie. Quelles sont les implications de l’absence d’un interprète lors des notifications ?L’absence d’un interprète lors des notifications peut soulever des questions sur le respect des droits de l’intéressé, notamment en vertu de l’article L. 743-9. Cet article stipule que : « L’autorité administrative doit veiller à ce que l’intéressé puisse comprendre les décisions qui le concernent. » Dans le cas présent, l’utilisation de Google traduction a été critiquée par l’avocat de l’intéressé, qui a souligné que cela ne garantissait pas une compréhension adéquate. Cependant, il a été établi que l’intéressé avait continué à se soumettre à ses obligations de pointage et avait compris qu’un vol était prévu. Cela signifie que, malgré l’absence d’un interprète, l’intéressé a pu comprendre les décisions prises à son encontre. Ainsi, bien que l’absence d’un interprète puisse être problématique, dans ce cas précis, cela n’a pas eu d’impact sur les droits de l’intéressé. Quels recours sont disponibles pour l’intéressé en cas de prolongation de la rétention ?L’article L. 743-9 et l’article L. 743-24 prévoient des recours pour l’intéressé en cas de prolongation de la rétention. L’article L. 743-9 indique que : « L’intéressé peut contester la mesure de rétention devant le juge administratif. » De plus, l’article L. 743-24 précise que : « L’intéressé doit être informé de la possibilité de faire appel de la décision de prolongation. » Dans le cas présent, l’intéressé a été informé de son droit de faire appel de l’ordonnance dans les 24 heures suivant son prononcé. Il a également été précisé que la déclaration d’appel doit être motivée et peut être transmise par tout moyen, y compris par mail. Ainsi, l’intéressé dispose de voies de recours claires et précises pour contester la prolongation de sa rétention. |
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