Producteur, animateur et promoteur de son film : Cyril Hanouna échappe à une condamnation de l’ARCOM

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Producteur, animateur et promoteur de son film : Cyril Hanouna échappe à une condamnation de l’ARCOM
L’Essentiel : Cyril Hanouna, producteur et animateur, a échappé à une condamnation de l’ARCOM après avoir présenté un film lors de son émission « Touche pas à mon poste ». Bien que sa société ait participé à la production, l’ARCOM a jugé que cette information, communiquée au public, ne constituait pas une publicité clandestine. La séquence de 22 minutes, qui a mis en avant le film avec la présence du réalisateur et des acteurs, a respecté les pratiques habituelles de promotion. En conséquence, l’ARCOM n’a pas imposé de sanction à la chaîne C8.

Il est légal pour un animateur de télévision de faire, sur le plateau de son émission, la promotion d’un film dans lequel il s’est associé, dès lors que le public en est averti (pas de publicité clandestine)

Lors d’une émission « Touche pas à mon poste », une séquence de 22 minutes a été consacrée à la présentation d’un film, dont le réalisateur et certains des acteurs étaient présents sur le plateau.

S’il est constant, que la société de l’animateur des émissions a participé à la production des films présentés, l’ARCOM a considéré que cette circonstance, portée à la connaissance du public, ne saurait à elle seule établir une méconnaissance de l’interdiction de la publicité clandestine.

Par ailleurs, bien que la présentation des films ait revêtu un caractère favorable, ses modalités n’ont pas excédé les pratiques couramment admises en la matière, en particulier lorsque les auteurs ou interprètes des œuvres présentées sont, comme en l’espèce, invités dans l’émission.

Saisie de l’affaire, l’ARCOM n’a pas prononcé de sanction à l’encontre de la société C8.

Q/R juridiques soulevées :

Quel est le cadre légal pour la promotion d’un film par un animateur de télévision ?

Il est légal pour un animateur de télévision de promouvoir un film sur le plateau de son émission, à condition que le public soit informé de son association avec le projet. Cette règle vise à éviter la publicité clandestine, qui pourrait induire le public en erreur. La transparence est donc essentielle pour respecter les normes de diffusion. L’ARCOM, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, veille à ce que ces pratiques soient conformes aux lois en vigueur. Ainsi, lorsque l’animateur informe le public de son implication, il respecte les exigences légales.

Quelles ont été les circonstances de la présentation d’un film dans l’émission « Touche pas à mon poste » ?

Lors d’une émission « Touche pas à mon poste », une séquence de 22 minutes a été dédiée à la présentation d’un film. Le réalisateur et certains acteurs étaient présents sur le plateau, ce qui a permis une interaction directe avec le public. Cette approche favorise l’engagement des téléspectateurs et enrichit l’expérience de visionnage. Cependant, la présence des acteurs et du réalisateur ne doit pas être perçue comme une simple stratégie de promotion, mais comme une opportunité d’échange culturel.

Comment l’ARCOM a-t-elle évalué la situation concernant la société C8 ?

L’ARCOM a examiné la situation en tenant compte du fait que la société de l’animateur avait participé à la production des films présentés. Elle a conclu que cette information, bien que pertinente, ne suffisait pas à établir une violation des règles sur la publicité clandestine. L’ARCOM a également noté que les modalités de présentation des films étaient conformes aux pratiques courantes, surtout lorsque les créateurs sont invités. En conséquence, l’ARCOM n’a pas imposé de sanctions à la société C8, soulignant ainsi la légitimité de la présentation.

Quelles sont les implications de cette décision pour les émissions de télévision ?

La décision de l’ARCOM a des implications significatives pour les émissions de télévision, notamment en matière de promotion de films. Elle établit un précédent en confirmant que la transparence et l’information du public sont des éléments clés pour éviter la publicité clandestine. Les animateurs peuvent donc continuer à promouvoir des œuvres, tant qu’ils respectent les règles de divulgation. Cela encourage également une plus grande collaboration entre les médias et l’industrie cinématographique, favorisant ainsi une culture de partage et d’échange.

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