Mme X a été licenciée pour faut grave pour une utilisation abusive du téléphone portable mis à sa disposition à titre professionnel exclusivement (utilisation d’une carte SIM dans son Iphone personnel) et utilisation abusive de la carte bancaire professionnelle. Mots clés : Procédure du licenciement Thème : Procédure du licenciement A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour d’appel de Versailles | 22 juin 2011 | Pays : France |
→ Questions / Réponses juridiques
Quelle est la clause de cession mentionnée dans le texte ?La clause de cession, selon l’article L 7112-5 du Code du travail, permet à un journaliste de résilier son contrat de travail sans perdre le bénéfice de l’indemnité de licenciement en cas de cession du journal pour lequel il travaille. Cette disposition est particulièrement importante pour les journalistes, car elle leur offre une protection en cas de changements significatifs dans la direction ou la gestion de leur employeur. En effet, la cession d’un journal peut entraîner des modifications dans les conditions de travail, la culture d’entreprise, et même la ligne éditoriale, ce qui peut affecter le bien-être et la sécurité de l’emploi des journalistes. Quel a été le refus de l’employeur concernant la demande du salarié ?L’employeur a refusé le droit à indemnité du salarié en raison du retard de sa demande, qui a été formulée deux années après la cession de la société. Cette décision a été soutenue par les juges, qui ont estimé que la cession en elle-même n’était pas la cause de la rupture du contrat de travail. Le salarié a continué à travailler pour les nouveaux propriétaires sans réagir pendant plus de deux ans, ce qui a été interprété comme une acceptation des nouvelles conditions de travail. Quels changements ont été évoqués par le salarié pour justifier sa demande ?Le salarié a mentionné plusieurs changements intervenus durant les deux années suivant la cession, notamment des modifications dans la direction et la manière de manager les équipes. Il a également souligné une orientation vers une rentabilité accrue, ce qui a conduit à des conditions de travail plus anxiogènes. De plus, il a fait état d’une modification de son poste, qui lui aurait été imposée sans formation adéquate, ce qui a contribué à son sentiment d’insatisfaction et de détresse au travail. Quelles sont les circonstances qui permettent à un journaliste de rompre son contrat sans préavis ?Les circonstances qui permettent à un journaliste de rompre son contrat sans préavis incluent la cession du journal, la cessation de sa publication, ou un changement notable dans son caractère ou son orientation. Ces changements doivent créer une situation susceptible de porter atteinte à l’honneur, à la réputation ou aux intérêts moraux du salarié. Dans ces cas, le salarié n’est pas tenu de respecter la durée du préavis, ce qui lui offre une certaine flexibilité pour quitter son emploi dans des conditions jugées inacceptables. Quelle est la juridiction qui a rendu la décision mentionnée dans le texte ?La décision mentionnée dans le texte a été rendue par la Cour d’appel de Toulouse, le 3 juin 2011. Cette juridiction a confirmé la position de l’employeur concernant le refus d’indemnité, en se basant sur les éléments de preuve présentés par les deux parties. La jurisprudence de cette cour est significative, car elle éclaire les droits des journalistes en matière de cession et les conditions dans lesquelles ils peuvent rompre leur contrat de travail. |
Laisser un commentaire