Prison ferme pour harcèlement électronique – Questions / Réponses juridiques

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Prison ferme pour harcèlement électronique – Questions / Réponses juridiques

La Cour de cassation a confirmé une peine de six mois de prison ferme pour un homme reconnu coupable de harcèlement électronique envers son ex-compagne. En quatre mois, il a effectué 915 appels et messages, soit plus de sept par jour, ce qui constitue un harcèlement avéré. Malgré ses précédentes condamnations, il ne s’est pas présenté au procès, et la juridiction a jugé que toute autre sanction serait inappropriée. L’affaire a également mis en lumière une dynamique de perversion narcissique, l’ex-compagne ayant subi une emprise psychologique pendant près de deux ans, avant de chercher de l’aide pour se libérer.. Consulter la source documentaire.

Quelle a été la peine confirmée par la Cour de cassation dans cette affaire de harcèlement ?

La Cour de cassation a confirmé une peine de prison de six mois ferme pour le prévenu dans cette affaire de harcèlement. Ce cas est considéré comme hors norme en raison de la nature répétée des actes de harcèlement, qui incluaient des appels téléphoniques malveillants, ainsi que l’envoi de SMS, MMS et e-mails à l’encontre de son ex-compagne.

Le prévenu avait déjà été condamné à six reprises pour des infractions contraventionnelles, ce qui a contribué à la décision de la juridiction. La cour a jugé que toute autre sanction que la prison ferme serait « inadéquate », soulignant ainsi la gravité des actes commis.

Comment la décision a-t-elle été rendue en l’absence du prévenu ?

La décision a été rendue par défaut, car le prévenu ne s’est pas présenté au procès. Un huissier de justice a tenté de remettre la citation à comparaître à l’adresse déclarée par le prévenu, mais cela a été fait en vain.

De plus, une lettre recommandée avec avis de réception avait été envoyée au prévenu, mais il ne l’a pas retirée. L’huissier a donc respecté les diligences prévues par l’article 558 du code de procédure pénale, ce qui a permis à la cour de poursuivre le jugement sans la présence du prévenu.

Quel rôle a joué la perversion narcissique dans cette affaire ?

L’affaire a été jugée sur le fond de la perversion narcissique, un concept psychologique qui décrit une dynamique de manipulation et de contrôle. La compagne, après la rupture, a été sous l’emprise psychologique de son ex-compagnon pendant près de deux ans.

Cette emprise a eu des conséquences significatives sur sa vie, rendant difficile pour elle de se défendre contre les abus. L’entourage familial et amical n’a pas pu l’aider à sortir de cette situation, ce n’est qu’à travers une démarche de soins qu’elle a commencé à comprendre le processus psychologique dans lequel elle était enfermée.

Cette prise de conscience a été déterminante pour qu’elle puisse se défaire de sa dépendance et retrouver son autonomie.


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